Réalisé par Jesse Dylan
Avec
Jason Biggs, Seann William Scott et Alyson Hannigan
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Ames sensibles, s’abstenir à tout prix… car la saga, loin de
s’assagir, poursuit son incursion au royaume du graveleux et
du mauvais goût. Ce parcours initiatique entamé en décembre
1999 par Adam Herz (scénariste) et les frères Weitz
(réalisateurs) prend aujourd’hui des proportions
inimaginables alors. Projeté en avant-première au Festival du
Deauville cette même année, un journaliste (plus courageux
que les autres) interrogera Paul Weitz sur ses véritables
motivations et sur son ambition après avoir réalisé une telle
comédie. Sous-entendu : n’avez-vous pas touché le
fond ? Depuis, les Frères Weitz ont, avec ce premier
film, définitivement lancé leur carrière et enchaînent
désormais projets sur projets. Quant à « American Pie », la
série, elle n’a cessé de repousser les limites pour
s’aventurer sur des terres jusqu’alors inexplorées par le
cinéma grand public, chasses gardées d’un iconoclaste allumé
nommé John Waters. « Polyester », ca ne vous dit
rien ??? Cela devrait pourtant !!!
Incroyable mais vrai! Ce qui a commencé comme une gigantesque
blague d’adolescents pré-pubaires s’est transformé en un
véritable conte de fée… savoureusement décadent il faut bien
l’avouer. Pour les cinéastes (on vient de le voir) mais aussi
pour tous ceux qui ont eu l’heureuse idée d’y participer, à
commencer par Biggs et William Scott. Le premier a eu
l’immense privilège de tourner avec Woody Allen (grand maître
ès comédies d’esprit). Le second avec Ivan Reitman. Quant à
Shanon Elizabeth, les frères Wayans s’en sont emparés pour
une autre saga déjantée ; celle des « Scary Movie(s) ».
C’est dire si « American Pie » a su marquer les esprits
jusqu’à devenir (n’ayons pas peur des mots)… une référence.
Et pourtant !!! Pas facile de s’imposer après le succès
tonitruant de Mary à tout prix
réalisé par d’autres frères (décidément) ; les frères Farrelli.
Pas évident non plus d’être accepté des critiques. Encore moins
du grand public, toujours frileux vis-à-vis de ce type d’humour
libidineux.
Mais « American Pie » n’est pas n’importe quoi et les frères
Weitz pas n’importe qui ! Le concept (car c’est bien
d’un concept qu’il s’agit) fonctionne à la manière d’un
rouleau compresseur. Prenez une bande d’amis, jeunes, beaux,
peu intelligents et de préférence bien bâtis. Glissez-les
dans un collège bien laxiste au milieu d’une meute de filles
ouvertes… d’esprit. Premières expériences, de l’innocent
baiser à galipette salée, tout ce qui peut être dit ou montré
sur le sujet le sera. Quitte à jouer avec la censure !!!
Le DVD et son approche marketing à souhait (« la version
interdite en salles ») le prouve. En réalité, la force de ces
épisodes et de suggérer plus que de montrer. De jouer avec la
limite, cette ligne de démarcation qui sépare le voyeurisme
cinématographique de l’érotisme ou de la pornographie. Trop
en révéler serait une erreur. Pas assez un manque d’audace et
d’originalité (car elle est ici l’originalité… oser ce que
nul n’a encore osé). Aux créateurs de savamment mettre en
scène pour suffisamment faire saliver. Au public féminin ou
masculin ensuite d’imaginer !!! Et pour cela, rien de
tel que de puiser dans ses souvenirs d’enfance pour
s’identifier !!!
Certes, les degrés de perversité et de maladresse
qu’atteignent les personnages demeurent (sans doute) inégalés
mais c’est ce qui rend l’expérience encore plus excitante.
Fantasmer sans risque et rire aux dépends des autres. Voilà
le concept !!! Qu’a-t-on à perdre ??? Rien si ce
n’est sa morosité. Au contact de ces vaudevillesques
aventures qui, rappelons-le étaient également l’apanage des
grecs dans l’Antiquité, le crédit des rieurs ne peut être
entamé. Distribués dans la majeure partie des salles de
l’Hexagone, « American Pie » véhicule aujourd’hui l’image
d’un divertissement gras mais sain qui montre qu’en
démocratie, on peut rire de tout… même d’obscénités.
Obscénités gentillettes je vous l’accorde mais obscénités
tout de même. 3 épisodes après, on ne trouve ni la pudeur, ni
l’indécision, ni l’amateurisme des débuts. 3 épisodes plus
tard, le rythme s’est accéléré, le ton s’est entièrement
libéré et le professionnalisme mêlé à la cabotinerie des
acteurs concourent à emmener « American Pie » vers des
sommets. Et ce n’est pas fini !!! Des limites
s’apprêtent encore à être repoussées.
Ce 3ème opus le montre. Il va loin, très loin, encore plus
loin que ces illustres prédécesseurs. Ici, la phrase « on
prend les mêmes et on recommence » semble avoir été
ignorée car aucun des gags des précédentes éditions n’a été
réitéré. Bien au contraire, le film puise son inspiration
dans le fantasme hors catégorie (cf. zoophilie, gérontophilie
ou bien encore masochisme… ). Des sujets « interdits » dont on
ne parle qu’en y faisant allusion. « American Pie 3 :
Marions-les! » non seulement en parle franchement mais y met
les deux pieds dedans. Les pantalons s’enflent, les mamies
font du strip tease, les animaux sont mis à contribution et
tout ceci sans que le spectateur n’y voie rien à redire.
« American pie 3 : Marions-les ! » révèle ses
inavouables dessous. Au programme, danses érotiques, jeux
pervers et blagues sado-scato-porno. Au palais du mauvais
goût terriblement réjouissant la tarte américaine est reine.
Un royaume laissé en héritage par John Waters (on l’aura déjà
noté) mais aussi et surtout par un certain Bunuel, autre
génie du comique scabreux à l’humour si particulier.
Toutefois, ne cherchez ni finesse, ni subtilité, le scénario
tout comme la mise en scène en sont absolument dénués.
Qu’importe ! C’est l’inattendu, le grossier, le
vulgaire, « le potache » rappelons-le qui fait ici recette.
Impeccablement mis en scène et remarquablement exploité, le
film de Jesse Dylan, fils du légendaire Bob Dylan (devenu
réalisateur pour l’occasion) ne lésine sur aucun effet. Un
pari gagnant puisqu’il signe avec « American Pie 3 :
Marions-les ! » incontestablement le plus réussi des 3
volets. Tout est hilarant, efficace, gentiment immature et
fera hurler de rires des millions de dévédphiles à travers le
monde, unis pour le meilleur et pour le pire par cette
doucereuse et cynisante satire. Précipitez-vous, la tarte est
chaude et le spectacle au poil !
De l’Art de réussir son packaging ! « American
Pie3 :Marions-les ! » exhibe sans vergogne le
professionnalisme de son éditeur. Photos bien choisies misant
sur l’alléchante plastique des top-models du film. Là encore,
le mauvais goût de bon aloi s’avère payant. Autant utiliser
le meilleur atout du film, son recours à la provocante nudité
et son génie comique pour les situations très embarrassantes.
Sur la jaquette, tout y est. Et ce n’est pas l’introduction
de la galette dans le lecteur DVD qui nous fera changer
d’opinion.
Menus animés avec extraits du film. Bien évidemment, les
moments les plus scabreux sont au rendez-vous sur une musique
suggérant le rythme soutenu et l’avalanche de gags. Quant à
la section des suppléments, elles regorge de trésors entre
les scènes coupées, celles « censurées » (joli argument
marketing une fois encore), les interviews et featurettes en
pagaille, vous aurez de quoi rester coller à votre poste télé
une bonne heure. Et ceci, sans compter le commentaire audio
des acteurs et du réalisateur.
Un transfert impeccable tant au niveau de l’image qu’au
niveau du son. Couleurs vives, bande-son furieuse… des
éditions comme celles de « American Pie 3 :
Marions-les ! », on en voudrait plus souvent. Les
formidables résultats du film en salles (2 millions
d’entrées) n’y sont pas étrangers. Néanmoins, on ne peut que
constater épisode après épisodes l’amoncellement de
suppléments. Toujours plus nombreux, innovants et délirants.
Et ça, ça ne peux être dicté que par un immense respect
envers le dévédphile. Respect qu’on se doit de
saluer !
Et voici la section tant espérée des bonus avec son florilège
de suppléments !!! L’occasion de passer les coulisses au
rayon X sans se prendre la tête ou choper la grosse tête car
rien ni personne n’est vraiment pris au sérieux. L’humour
avec lequel les participants animent ces suppléments montrent
quel joyeux bordel (créatif tout de même) a régné sur le
plateau de « American Pie 3 : Marions-les ! ». Seul
grand absent : le réalisateur que ces suppléments
confondent parfois avec le scénariste et producteur « Adam
Herz ». Coïncidence ou acte manqué ! Il est vrai que ce
genre de séries est en grande partie une affaire de
producteurs et que le réalisateur n’a généralement pas le
« final cut ». Ici, il n’a pas non plus la parole excepté dans
un des commentaires audio… et encore, il n’officie pas
seul !!! Manque également une bande-annonce. Pour le
reste, tout y est !!! De quoi se gaver de suppléments
tous plus délirants les uns que les autres, qui savent se
montrer instructifs par moment et ne ressemblent à aucun
autre.
Le jargon de Stiffler (7’14 - VOST)
Voici la partie (après le film) la plus réjouissante de cette
édition DVD. Le jargon de Stiffler est l’occasion pour
l’acteur ainsi que pour le scénariste de déconstruire ce
personnage et de montrer le travail commun qui a permis d’en
faire ce qu’il est aujourd’hui : le pivot comique de
l’histoire ! Semblable au Serge Benamou de
La Vérité si je mens !,
il s’est affiné avec les épisodes jusqu’à occuper une place
centrale dans l’intrigue. Logique ! Il est celui autour
duquel gravite le comique de mots, de geste et de
situations… aucun autre personnage n’est doué de cet immense
talent dans « American Pie » !!! A coup de répétitions, de
comparaisons entre scènes écrites et scènes filmées, les
auteurs nous révèlent la dimension réelle de Stiffler.
Décomplexé avec le cerveau d’un gamin de 3 ans et une libido
surdimensionnée, Stiffler est le type même du parfait
anti-héros, libre, sans contrainte à qui certaines personnes
(y compris le scénariste) rêve de parfois ressembler. Son
vocabulaire est entièrement recomposé et mêle obscénités et
innocence. Sans filtre, Stiffler débite tout ce qui lui passe
par la tête… bref pas une once d’intelligence mais une bonne
dose de culot. L’étude est par conséquent à la fois
fascinante et terrifiante.
L’enterrement de vie de garçon (9’46 - VOST) / La toison
du jeune marié (6’33 VOST)
2 documentaires qui ont le même objet : l’anatomie d’une
scène. 2 séquence-clés du film étudiées. La première est le
fameux enterrement de vie de garçon. Incroyable mais
vrai !!! Rien n’a été écrit pour cette scène. Il a suffi
de quelques accessoires, d’une poignée d’idées griffonées sur
un vieux bout de papier et d’acteurs prêts à improviser.
Résultat : une scène qui fait état de sa spontanéité et
de son ingéniosité créative. L’autre scène est celle
concernant le rasage complet de la toison pubienne du jeune
marié. Pour cette scène, tout a été méticuleusement préparé.
Une préparation dont se moque les techniciens. « Quand on
pense qu’il a fallu 40 à 50 techniciens parmi les mieux
qualifiés de Hollywood pour tourner ça ? »
confieront plusieurs d’entre eux goguenards… effectivement
ça laisse rêveur mais c’est aussi cela la magie du cinéma. Il
faut parfois déployer plus d’effort pour faire rire que pour
faire rêver ou pleurer. Ici, les efforts sont payants et le
soin apporté à la préparation proprement réjouissante. Si on
se moque… ce n’est pas du spectateur !!!
Vidéo de mariage ringarde (2’58 VOST) / Journal
Hollywoodien de Nikki (9’54 - VOST)
Si la vidéo de mariage ringarde n’a aucun espèce d’intérêt
(excepté d’aligner les plans-clichés sans aucune
explication), le Journal Hollywoodien de Nikki est instructif
au plus haut point. Le sujet : comment se préparer pour
la Première du film. Rendez-vous le matin avec le prof de
gym… une caricature !!! Bien bâti, l’oeil déshabilleur,
les mains baladeuses et le muscle prêt à saillir… le temps
de faire une douzaine de pompes, fessiers et abdos puis on
passe à la dermato. Vite! Couper les 2 ou 3 poils qui
dépassent uniquement visibles à la lunette grossissante zoom
x100… mais tout de même, on a sa fierté quand on est une
star. La boutique de fringues est bien évidemment un passage
obligé puis vient le temps de se coiffer et de se maquiller.
En cas de besoin, un styliste est à portée de main… histoire
de ne pas vous sentir trop seul dans ce monde de brutes. Vous
aurez à peine le temps de repenser à la table de lecture lors
de laquelle vous avez lié connaissance avec vos petits
camarades acteurs et c’est déjà la Première. Interviews,
photo calls et déjà on pense à l’after. Sans rire, c’est dur
la vie d’une starlette insignifiante à Hollywood ! Plus
superficiel que ce docu-drama, ça n’existe pas… ou alors il
faut taper dans le bas du panier..vous savez à qui et quoi je
fais allusion… alors ne prononçons pas leurs noms et
contentons-nous d’apprécier ce documentaire comme une
gentille reconstitution de la vie des animaux.
Rafraîchissant !
Le Bêtisier (6’05 - VOST)
C’est la partie ratée de ces suppléments. On attend quelque
chose de totalement déjanté avec montage nerveux et musique
puissante à la clé et puis rien… rien d’autres que de
décevants éclats de rire d’une répétitivité affligeante et de
l’impro mal maîtrisée. Dès les premières minutes, l’ennui
vous gagne pour très rapidement céder la place à l’agacement
le plus complet… bref on fantasmait autre chose… un de ces
bêtisiers qui nous laisse scotché de rire à nos chaises. Tant
pis!!! A zapper !!!
Scènes inédites (22’09 - VOST)
22 minutes de scènes inédites. La durée parle d’elle-même.
Beaucoup de ces scènes sont des essais, improvisations ou
extensions dont l’audace a déplu. Certaines ont été éliminées
pour leur hors sujet. D’autres enfin ont été dictées par la
volonté du studio. Ici, rien n’est tabou… Adam Herz en
personne introduit la quasi-totalité de ces scènes avant
d’être relayé en toute fin par Seann William Scott (alias
Stiffler). Il en parle comme de scènes qui n’ont pas trouvé
leur place dans le film et en attribue certaines à la volonté
du studio (dont il ne ménage pas les qualités de créativité).
Montées, bruitées, sonorisées, le transfert de ces scènes est
d’excellente qualité. Au nombre de 12, en voici le
détail :
- La Bague
- 2 semaines
- Rallonge de la préparation au mariage
- Les Voeux
- Une fière Grand-Mère
- Autour de la Piscine
- Tradition
- Les Hommes sont des Salauds
- La Table des Mariés
- Grand-Mère danse avec Stiffler
- Poupée gonflable
- Grand-Mère dans la Penderie
S’il fallait noter l’image… et oui, il le faut !!! Je
dirais que c’est un sans faute. Im-pec-cable ! Les
couleurs contrastent habilement selon le type de scènes, les
blanc sont francs, les noirs profonds et la arrière-plans
d’une netteté quasi absolue. Bref… en matière d’image,
« American Pie 3 : Marions-les ! » se situe tout en
haut du panier. Et pourtant ! Il eût été plus facile
pour l’éditeur de céder à la tentation d’une image médiocre
tirant alors partie d’une mise en scène remuante et de
dialogues incisifs et abondants. Là encore, il faut saluer le
travail de l’éditeur qui ne s’est pas contenté d’une
médiocrité visuelle et s’offre avec cette édition DVD l’un
des plus beaux transferts actuellement sur le marché.
2 séquences attestent de cet effort particulier sur l’image
et lui donnent tout son sens. La première est l’éblouissante
séquence de danse dans la boîte Gay. Le concours entre
Stiffler et Ours brun alterne champs, contre champs,
panoramas gauche droite, droite gauche, travellings latéraux
sans oublier de courte mais efficaces contre-plongées en
portée. Cette ambiance très proche du cultissime
La Fièvre du samedi soir ne serait pas complète sans les
sempiternels fumigènes marqués année 70, les jeux de lumières
flashy, et bien sûr une foule de supporters massés autour des
danseurs. Tout y est ! On a rien oublié ???
Si !!!… l’essentiel… la boule à facette avec ces
rayons dardant simultanément la piste et les lutteurs. Le
transfert de « American Pie 3 : Marions-les ! »
relève ici le défi d’une netteté absolue, d’une profondeur de
champ exemplaire et d’un parfaite gestion des couleurs. Quant
aux gels, stries ou autres parasites indésirables sur nos
galettes préférées… on oublie !!!
L’autre séquence est celle de l’enterrement de vie de garçon.
Sa complexité dépasse (contrairement à ce que l’on pourrait
croire) celle de la précédente. Cette fois, il s’agit
d’alterner techniques de prises de vue, cadres et plans mais
également (et c’est toute la difficulté) d’insuffler un
rythme comique à la séquence. Adieu les arrières-plans
imprécis, les floutés, les escaliers et autres. Tous les
détails doivent être visibles… spécialement à l’arrivée des
parents de Michelle. Eux réagissent en premier plans tandis
que derrière les silhouettes se livrent au jeu du
chassé-croisé. Seule une image haut de gamme peut rendre
hommage à l’incroyable tempo de la réalisation et rendre la
séquence de fait inoubliable.
Absence de DTS ! Pourquoi ??? On est en droit de se
le demander quand les deux précédentes éditions avaient eu le
droit à cet insigne honneur ? Aucune explication logique
si ce n’est celle technique (manque de place avec tous ces
suppléments) ou financière (manque d’argent), à moins que ce
ne soit un peu des deux . Toutefois, les deux pistes encodées
en Dolby Digital 5.1 dégagent un niveau suffisant de
puissance et spatialise amplement une bande-son musicalement
axée. Néanmoins, l’absence d’un DTS tonitruant, transformant
l’appartement en Falshdance party (notamment lors des scènes
en boîte de nuit) manque cruellement.
L’ensemble est plutôt sage, un peu trop sage même pour un
« American Pie ». Quant à la décision de choisir telle ou telle
piste, elle vous sautera… aux oreilles très rapidement. Le
doublage français est tellement mauvais que la VO (ST ou pas)
s’impose naturellement !!! Qui a réalisé un tel
doublage ??? Qu’on puisse le mettre au piquet, dos au
mur, main sur la tête. C’est si calamiteux qu’on croirait
presque à une mauvaise blague… une de ces « private jokes »
qui font hurler de rires les doubleurs. Platitude du ton,
syntaxe alambiquée… et le must… au-delà même de la
dissonance, le choix de voix d’ados attardées qui n’ont
absolument rien à voir avec la chaleur des voix
originales.
Bref… un ratage complet qui coupe toute envie
d’hésiter ! La VO en Dolby Digital 5 .1 ne manque
cependant pas d’atouts. Parmi les principaux, on peut
aisément citer la clarté (des voix en particulier) ainsi que
la présence de nombreux effets. Il manque tout de même
quelques basses, mais il fallait bien trouver à redire dans
cette édition si bien soignée !
Bonne part de tarte à toutes et tous… en DVD c’est encore
meilleur!!!