Réalisé par Wes Craven
Avec
Neve Campbell, David Arquette et Courteney Cox
Édité par Studiocanal
Deux ans après le massacre de Woodsboro, le films tiré des évènements (« Stab ») sort en salles. Et le tueur masqué (un ou plusieurs ?) reprends aussi son activité, pour tuer la belle Sidney et ses amis. La suite de » Scream » s’appuie à nouveau sur la formule inventée par Craven & Williamson, sans oublier les » guest stars » à charcuter, la paranoïa, ni les nombreuses références cinématographiques.
Les deux films de la horror saga de Wes Craven sont sortis en France chez deux éditeurs différents (Film Office et PFC). Impossible donc de ne pas comparer leur packaging et ergonomie. Pour certains aspects, » Scream 2 » s’apparente plutôt à une version 2.0 : très beau menu de présentation, accès animé aux chapitres, jaquette Amaray translucide, format DVD-9. Pourtant, en ce qui concerne l’interactivité, le DVD de Film Office mérite une note supérieure : le » Scream 2 » PFC impose les sous-titres en VO (le Film Office aussi en théorie, mais en pratique on peut aisément les enlever), il n’autorise pas un changement de langue audio à la volée, et les suppléments sont affichés sous forme de fenêtre..
Coté visuel, on trouve un court making of de 7 minutes environs et une bande-annonce. Les deux extras sont en VOST. En revanche, ces suppléments s’affichent dans une fenêtre, et la seule touche active est le » OK » pour revenir au menu. Le disque offre aussi les filmographies déroulantes des acteurs principaux et du réalisateur, qu’on peut mettre en pause mais pas en avance rapide.
Riche, bien saturée, et parfaitement définie. Bref, elle est tout simplement magnifique ; à ce jour, elle est l’une des meilleures de la Z2 en France. On remarque une très courte pause lors du changement de couche, mais on a vu pire. Beaucoup pire.
Les pistes audio 5.1 jouent à fond la carte de la dynamique sonore et l’équilibre entre les voix et la musique. On aurait par contre préféré une meilleure exploitation des pistes Surround, qui tendent à s’endormir tout au long du film. Le DVD offre (ou plutôt, il impose en VO) des captions et sous-titres en français ; la jaquette oublie de mentionner la présence de ces derniers.