Réalisé par Matthew Aeberhard
Édité par Walt Disney France
Avec « Les ailes pourpres », Disney inaugure une nouvelle collection de films intitulée Disneynature qui se propose de nous faire découvrir notre planète sous un oeil neuf.
Ce premier volume ne manque pas de qualités et propose des images spectaculaires de ces animaux assez peu connus et surtout sur ce lieu étrange qu’est le lac Natron. Véritable second « héros » du film, ce lac au biorythme étonnant offre des images splendides.
Quant aux flamants roses, on en apprend forcément beaucoup sur cet oiseau difficile à approcher.
La narration est cependant alourdie par un ton trop dramatique et une mise en avant beaucoup trop importante de la mort, omniprésente autour des jeunes flamants. Une fois ça va, deux fois on a bien compris, au-delà on frise l’écoeurement. Une maladresse étonnante pour un film largement destiné aux jeunes générations.
N’est pas Cousteau, Perrin ou Jacquet qui veut. Raconter la nature ne s’improvise pas, on espère plus de tact pour la suite de la collection.
À collection nature, boîtier nature. Entièrement réalisé en carton écologique, ce digipack 3 volets inséré dans son fourreau est plutôt un bel objet et ne semble pas fragile.
Une fiche cartonnée sur le Lac Natron, donnera aux enfants quelques informations supplémentaires sur ce lieu hors du commun.
Les menus sont un peu lents et leur sonorité très électronique s’accorde mal avec le thème du disque.
Le journal de tournage assez court est heureusement largement compensé par la piste PiP qui contient beaucoup plus d’informations. Malheureusement, si le journal est sous-titré, la piste PiP ne l’est pas. Une faute importante pour un titre destiné au grand public.
Bonus assez sympathique, « Une planète en constante évolution » fournit des informations en fonction de la date du jour sur différents endroits ou animaux de la planète. Une mise à jour est effectuée chaque mois.
L’économiseur d’écran n’est pas pour votre ordinateur mais pour votre lecteur de salon qui affichera un montage d’images du film.
Malgré les trésors d’ingéniosité des réalisateurs pour se rapprocher des « héros », les longues focales se trahissent souvent ici avec une image un peu floue. Le master n’est pas en cause, mais on est surpris par le manque de finesse de nombreux plans.
La VO DTS-HD MA 5.1 fait merveille avec une voix off bien placée, une musique enveloppante et des bruitages très présents. La VF en Dolby Digital à la voix peu inspirée fait forcément triste mine avec une ampleur bien moindre.