Réalisé par Tom Ford
Avec
Colin Firth, Julianne Moore et Nicholas Hoult
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Premier film de Tom Ford, connu comme styliste ; il a travaillé pour Gucci, Yves Saint Laurent et Estée Lauder, avant de lancer sa propre ligne de prêt à porter masculin en 2006.
Adapté d’un roman de l’écrivain anglais Christopher Isherwood (qui a inspiré plusieurs films, dont [FILMcabaret,Cabaret)]), le scénario explore le deuil, la solitude, la réflexion sur le temps qui passe, le passé et le futur, avec tendresse et simplicité.
Colin Firth fut récompensé par plusieurs prix pour sa performance et nommé pour l’oscar du meilleur acteur. Il est impressionnant de justesse dans sa sobre interprétation du personnage principal, George, dans ce film où l’on retrouve aussi avec plaisir Julianne Moore et le jeune Nicholas Hoult auquel la remarquable série britannique Skins a servi de tremplin, comme à Dev Patel, le héros de Slumdog Millionaire.
Un premier essai qui est un coup de maître pour Tom Ford. Une belle réussite esthétique, un jeu subtil avec la palette des couleurs, presque toujours insaturées, dans les tons sépia, qui s’illuminent de temps en temps, à l’occasion de rencontres de George avec certains personnages, l’étudiant Kenny, la secrétaire, la fillette des voisins ou, plus simplement encore, à la contemplation d’une rose, comme s’il savait qu’il les voyait pour la dernière fois.
Une chronique douce-amère et plutôt optimiste… en dépit de sa fin.
Boîtier standard, inséré dans un étui. Le film démarre directement, sans passage par le menu. On aurait préféré un accès direct au menu.
Tom Ford et l’équipe du film racontent. Le réalisateur souligne que le film n’est pas un récit sur l’homosexualité, mais une simple histoire d’amour. En effet, rien dans le jeu de Colin Firth ne caractérise la sexualité du personnage principal.
3. A single man : la rencontre. Interviews par Laurent Weil de Tom Ford, Colin Firth, Julianne Moore et Nicholas Hoult qui parlent du scénario et de la psychologie des personnages, avec les irritants coups d’encensoirs avec renvois d’ascenseur.
Ces deux suppléments sont en VO avec traduction simultanée en « voice over », la plus désagréable présentation qui soit.
Encodage AVC de bonne qualité, assurant un rendu délicat du traitement des couleurs, particulièrement soigné pour ce film.
Son DTS-HD MA 5.1 pour la version originale comme pour celle doublée en français. L’offre alternative du format DTS-HD MA 2.0, pour les deux versions sera appréciée par ceux qui ne disposent pas d’une sonorisation 5.1 ou plus. Les voix de la version française sont assez étouffées.