Réalisé par Simon West
Avec
Mark Valley, Chi McBride et Jackie Earle Haley
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Christopher Chance n’est pas un ange gardien comme les autres. Son métier : protéger les personnes qui ont reçu des menaces de mort. Sa technique : les exposer au danger, pour identifier la menace et l’éliminer. Son équipe : un ex flic et accessoirement PDG pantouflard de l’agence, et un expert dans la récolte d’informations et tueur à gages à ses heures.
Adaptée d’un comics DC de Len Wein et Carmine Infantino, Human Target surnage dans les univers de L’agence tous risques, Mission : Impossible et du Transporteur (le producteur exécutif est d’ailleurs McG, qui a revitalisé Charlie et ses drôles de dames pour le grand écran).
La première saison de la série comprend 12 épisodes, tous au style » too much « (train à haute vitesse sans freins, avion en péril, infiltrations à la Mission : Impossible…), et des histoires qui dépassent souvent les budgets des producteurs. Mais la simplicité des intrigues et un goût immodéré pour l’action, rend Human Target une série distrayante, que l’on peut consommer en plaisir coupable. Sur nos canapés, nous sommes tous des super-héros.
On retrouve la recette habituelle de Warner : un surétui cartonné à l’encre fluo, un boîtier Blu-ray traditionnel avec les 2 disques, et un livret dépliable pratique avec les résumés des épisodes et l’indication des bonus.
Les bonus sont éparpillés sur les deux disques. On trouve les Confidénces de l’équipe de la série (la featurette traditionnelle - en VOST et en HD) et Du Full Contact à la télévision (sur la préparation physique des cascades de la série, aussi en VOST et en HD). Quelques scènes inédites sur 3 épisodes, et pour finir le commentaire audio du premier épisode (en VO uniquement).
L’image se distingue par une définition irréprochable mais aussi par une tonalité parfois perfectible. L’audio confirme la faiblesse des moyens que Warner consacre à ses séries, avec une piste VF en 2.0 broadcast uniquement, et une VOST en 5.1 plus spatialisée mais toujours limitée par l’étroitesse de la bande passante du Dolby Digital. Les pistes audio sont claires, mais les possesseurs d’installations Home Cinema resteront un peu sur leur faim.