Space Battleship (L'ultime espoir) (2010) : le test complet du Blu-ray

Sous le signe du « Space Opéra » ascendant « combat contre les extraterrestres », on n’avait pas vu un tel déchaînement visuel depuis le Starship Troopers de Paul Verhoeven !

Trouvant bien évidemment sa source dans la matériau de la série animée d’origine (1974), le film de Takashi Yamazaki (The Returner) s’imprègne de toute la mythologie en vigueur des films spatiaux et délivre une nouvelle pierre de qualité à cet édifice qui se construit très doucement au cinéma depuis 2001 : L’Odyssée de l’espace et la saga Star Wars.

Effets spéciaux hyper soignés, combats réalistes, acteurs investis dans leurs personnages et musique symphonique de rigueur au service d’un scénario certes convenu mais qui fonctionne presque sans lourdeur et fait passer les quelques deux heures vingt comme un charme… Space Battelship vient de s’inscrire sans grand mal dans la galaxie du Space Opéra.

Mis à part l’absence quasi totale de bonus, cette édition est extrêmement soignée.

DVD du film et copie digitale offerte, menus soignés, boîtier et jaquette très chics et un livret de 24 pages passionnant sur la saga Yamato et ses origines.

Quel vide ! Les bonus se sont perdus dans l’espace.

Certainement à cause de contraintes de budget et aussi pour ne pas tenter de vendre un double disque en France pour un direct vidéo d’un film japonais, aucun élément des quelques 3h12 de bonus existants n’ont atterri sur notre édition locale.

À la place, une interview de Patrice Girod, directeur des expositions ScienceFictionArchives.com (comme récemment à la Villette), autour du Space Opéra. Si c’est une bonne introduction pour le profane (dont on doute qu’il mettra la main sur ce Blu-ray), l’amateur de SF n’y apprendra pas grand chose.

Le film alterne surtout entre plans de l’espace et plans de l’intérieur du vaisseau. Pas beaucoup de lumière donc sur la globalité du film. Heureusement les contrastes sont au rendez-vous avec des noirs profonds et pas de moirage visible. Un peu de bruit cependant sur certains éléments éclairés. La définition est impeccable et permet de profiter aussi bien des superbes effets spéciaux que des poils de barbe du capitaine.

Deux belles pistes DTS-HD MA 5.1 à la spatialisation très efficace projetant le spectateur au centre de l’action, notamment à l’intérieur du vaisseau spatial.

La VF présente cependant un mixage un peu plus contenu, mais un doublage plutôt qualitatif avec des acteurs qui ont manifestement très bien joué le jeu.

La VO apparaît un brin saturée sur certains passages d’ouverture.