B.A.T. Bon à tirer (2011) : le test complet du Blu-ray

Leur premier film, Dumb & Dumber, les frasques de deux potes particulièrement stupides, annonçait la couleur : les frères Farrelly ne cherchent pas à faire dans la dentelle.

Pourtant, il y eut Mary à tout prix, une comédie, pas toujours délicate, mais bien enlevée, avec quelques twists pour relancer la tension et le peps de Cameron Diaz.

Le thème du moment de liberté sexuelle accordé (ou volé) pour un temps a fait ses preuves à l’écran, par exemple avec la catastrophique virée d’enterrement de vie de garçon de Very Bad Things ou, dans un registre plus délicat, avec le Elle de Blake Edwards. Plus généralement, le thème du démon de midi est un ressort classique de la comédie, sur les planches ou sur l’écran.

Malgré ça et des dialogues d’une assez bonne qualité (si l’on évite le doublage français calamiteux), Bon à tirer pèche par un scénario qui ne réserve aucune surprise (hormis une parenthèse scatologique qui  » projette  » du jamais vu au cinéma) : tout est téléphoné et, de plus, très consensuel. À part deux légers dérapages, la morale triomphe : foin des aventures extra-conjugales, le bonheur est dans la vie en couple !

Attendons le prochain film, en cours de post-production,  » The Three Stooges « …

Pas de fantaisie, ni dans l’emballage, ni dans les menus. 11 chapitres.

L’abondance de doublages imposait un choix : le son HD est réservé à la version originale (la seule disponible pour la version  » non censurée « , plus longue de 6 minutes).

Rien d’inoubliable dans les maigres bonus (AVC, 16/9, DD 2.0).

L’image, assez bien contrastée, manque toutefois de piqué.

Sauf pour la musique, le son multicanal manque de profondeur : bien qu’on soit souvent en plein milieu d’une ambiance bruyante, les haut-parleurs surround sont anormalement discrets. Un peu trop de réverbération pour les dialogues de la version originale.