The Big Lebowski (1998) : le test complet du Blu-ray

Jeffrey Lebowski… avec un nom pareil, on se dit qu’on ne risque pas d’être enquiquiné par des problèmes d’homonymie… loupé ! Avec les frères Coen, tout est possible, même de se faire pisser sur le tapis par deux malfrats qui se sont manifestement trompé de Lebowski. Surtout que le Lebowski en question (interprété par un Jeff Bridges au sommet de la coolitude) n’a franchement pas le profil du margoulin du coin.

S’en suit une enfilade de scènes surréalistes, de dialogues à tomber par terre, de personnages tous plus allumés les uns que les autres et de séquences oniriques sous substances à vous décrocher la mâchoire.

The Big Lebowski, c’est les frères Coen dans leurs habits de faiseurs de miracles cinématographiques.

Reprise de l’édition limitée américaine, on ne garde ici que le contenu et on perd au passage le contenant qualitatif, un digibook de 28 pages. Les menus s’offrent une police de caractère à la Lebowski, mais la structure et la présentation restent du Universal classique. La copie numérique est offerte pour emporter le Dude partout avec vous, que vous soyez Mac ou PC.

La partie bonus est assez soignée avec une reprise intégrale de tous les suppléments existants des éditions de 2006 et celle de 2008 (inédite en France pour les 10 ans du film).

Les bonus de 2008 se paient même le luxe d’apparaître ici en HD !

Making of, reportage sur le culte voué au film et à ses personnages, anecdotes, interviews rétrospectives, superbe galerie des photos prises par Jeff Bridges sur le tournage… tout y est et on se régale !

La fonction spécifique Blu-ray de Universal U-Control permet en outre d’en savoir plus sur les chansons du film et accessoirement de compter (comme pour Scarface) les grossièretés, les « dude » et autres joyeusetés des dialogues du film.

Côté image, les boules du Dude n’ont jamais été aussi reluisantes ! Même si il reste de la marge par rapport à une restauration haute qualité, ce master n’a plus grand chose à prouver avec une superbe définition globale et des couleurs qui claquent.

Pour le son, on reste dans du Universal standard, à savoir VOST en DTS-HD MA 5.1 impeccable avec des dialogues nets et des ambiances parfaitement calées sur le rythme du film ; et une VF en DTS 5.1 standard qui présente un mixage chamboulé, moins percutant et aux voix qui n’ont plus rien à voir avec la coolitude de la VO.