Biutiful (2010) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Alejandro González Iñárritu
Avec Javier Bardem, Maricel Álvarez et Hanaa Bouchaib

Édité par ARP Sélection

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Le 07/10/2011
Critique

Il n’aura fallu que trois longs métrages au réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu, pour s’installer dans la cour des grands. Une particularité de ses trois premiers films, Amours chiennes, 21 grammes et Babel était de raconter plusieurs histoires, toujours tristres, dont chaque protagoniste allait être poussé, par le hasard ou par le destin, à croiser le chemin des autres, à l’instar des personnages de Short Cuts - Les Mméricains de Robert Altman.

Biutiful n’entre pas dans ce cadre. La caméra ne quitte pas Uxbal, atteint d’un cancer à un stade terminal. Trop jeune au moment de leur disparition, il n’a aucun souvenir de ses parents. Une obsession le taraude : faire tout pour que Ana et Mateo, ses deux enfants, retiennent son image.

Là où vivent les sans-papiers et d’autres laissés pour compte, les bas-fonds de Barcelone forment l’univers, filmé avec maîtrise, dans lequel Uxbal survit de combines douteuses. Rues lépreuses, taudis sordides, caves des marchands de sommeil où s’entassent des Asiatiques exploités dans des ateliers clandestins. Seul deux courts plans de coupe autorisent un coup d’oeil furtif sur des sites célèbres de la ville, le premier sur la Sagrada Familia et la Torre Agbar, le second sur la Torre Mapfre.

À condition d’être d’humeur, ce long mélodrame étouffant, inséré dans une sorte de reportage sur la misère, se voit sans lasser, grâce notamment au talent de Javier Bardem auquel ce rôle a valu plusieurs prix, dont celui de la meilleure interprétation masculine au festival de Cannes.

Édition - 7 / 10

L’analyse a été faite sur un disque test.

21 chapitres, navigation sans difficultés.

Sous-titres français, imposés sur la version originale espagnole.

Les suppléments, en VOST, se limitent à une quarantaine de minutes, avec une image haute définition (AVC) et son DTS 2.0. Les deux documents les plus intéressants sont, de loin, le premier et le dernier, ceux qui donnent la parole à Alejandro González Iñárritu.

L’image est marquée par un grain assez présent, pas gênant et cohérent avec l’aspect reportage de l’oeuvre, dont de nombreuses scènes ont été filmées avec une caméra portée à l’épaule. Les noirs sont, le plus souvent, assez bouchés.

Le son montre quelques faiblesses. L’accompagnement musical sature souvent, peut-être délibérément. Les notes incisives à la guitare s’ouvrent dans un spectre d’une largeur impressionnante, à défaut d’être naturelle. Les voix souffrent, occasionnellement, d’une réverbération gênante. Bonne spatialisation de l’ambiance, en particulier dans une étrange boîte de nuit.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
7 / 10
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Franck Brissard
Le 7 novembre 2014
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Philippe Gautreau
Le 7 octobre 2011
Pas de commentaire.

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