Troll Hunter (2010) : le test complet du Blu-ray

Trolljegeren

Réalisé par André Øvredal
Avec Otto Jespersen, Glenn Erland Tosterud et Johanna Mørck

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 15/12/2011
Critique

Trois étudiants réalisent un reportage sur une légende dans une variation norvégienne sur le thème du Projet Blair Witch.

Différence importante : alors que le premier film ne dévoilait pas grand-chose, les trolls, titans de la mythologie scandinave, sont ici montrés, en chair et en os. Et le chasseur de trolls, en bon pédagogue, dissipe le mystère et nous aide à approfondir nos connaissances, souvent lacunaires, sur ces créatures à l’étonnante longévité. Bien qu’appartenant à plusieurs races, elles ont quelques caractéristiques en commun : gigantesques, pourvues d’un nez démesuré, elles sentent très mauvais et dévorent goulument absolument tout ce qui leur tombe sous la dent, particulièrement les chrétiens.

C’est le deuxième long métrage écrit et réalisé par André Øvredal, une comédie horrifique plutôt bien ficelée, avec des effets spéciaux convaincants, quelques gags bien amenés ainsi que certaines scènes cocasses, comme celle de la livraison d’un ours subtilisé dans un zoo par des Polonais hâbleurs ou celle des lamentations du chasseur de trolls sur l’ingratitude d’un métier exercé dans l’ombre sans compensation des heures supplémentaires et du travail du nuit.

Édition - 8 / 10

Test réalisé sur un check disc. Pas de fantaisie ; boîtier bleu classique ; 12 chapitres.

Les suppléments : livré brut, sans commentaires, le document  » les coulisses du tournage  » n’est pas passionnant. On aurait, d’autre part, apprécié quelques explications sur les effets spéciaux : il faudra se contenter de 6 minutes de quelques bouts de film muets. Tous les bonus sont en SD et 2.0

L’image, recadrée au format 1.77/1, est plutôt sombre avec de nombreuses scènes nocturnes filmées à l’entrée d’un hiver norvégien particulièrement pluvieux. Mais l’encodage 1080p VC-1 assure une très bonne lisibilité de la photographie. La caméra portée à l’épaule et le grain de l’image, exempte de fourmillement, crédibilisent l’aspect docu-fiction du récit.

Le son est plutôt sage pendant la première partie du film, en cohérence avec celui qu’aurait pu enregistrer la caméra des étudiants. Puis le pas lourd et les rugissements des trolls en furie stimulent soudainement le caisson de basses, tandis que les enceintes surround sursautent aux craquements secs des branches cassées. La version française DTS 5.1 est, elle aussi, assez impressionnante, mais souffre d’un niveau sonore excessif des dialogues entraînant des saturations.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
8 / 10
Avis

Moyenne

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Philippe Gautreau
Le 17 décembre 2011
Pas de commentaire.
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kube
Le 16 décembre 2011
Pas de commentaire.

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