Johnny English, le retour (2011) : le test complet du Blu-ray

Johnny English Reborn

Combo Blu-ray + DVD + Copie digitale

Réalisé par Oliver Parker
Avec Rowan Atkinson, Rosamund Pike et Gillian Anderson

Édité par Studiocanal

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 09/03/2012
Critique

Ayant pris quelques années pour vivre retiré dans une région reculée d’Asie, Johnny English, le meilleur agent du MI7, en a profité pour perfectionner ses compétences uniques. Lorsque ses supérieurs apprennent que la vie du Premier ministre chinois est menacée, ils décident de le rappeler pour déjouer le complot. Si le monde a besoin de lui, Johnny English est prêt à reprendre du service… plus déjanté et déchaîné que jamais. À seulement quelques jours de la conférence internationale, English va devoir faire appel aux derniers gadgets hightech et à ses méthodes singulières pour enrayer l’infernale machination impliquant les Russes, la CIA et même le MI7. Enchaînant bourdes et catastrophes, Johnny English va tout tenter et même plus pour sauver le monde…

« Il ne craint rien, il n’a peur de rien, il ne comprend rien «  scandait l’affiche française de Johnny English en 2003. Huit ans après avoir amassé 160 millions de dollars (dont près d’un million de spectateurs en France) à travers le monde, Rowan Atkinson est de retour dans la peau de l’agent le plus débile des services secrets britanniques.

Après une séquelle réussie des Aventures de Mr. Bean, le comédien britannique est donc de retour dans la peau d’un de ses autres personnages à succès pour une suite encore plus dingue, proposant deux fois plus d’action et de gags, parfois lourds il faut bien l’avouer. Si l’intrigue n’est qu’un prétexte aux espiègleries de Rowan Atkinson, les séquences d’action sont plutôt bien réussies, le rythme est enlevé et l’on rit facilement aux grimaces et gags visuels proposés par le célèbre acteur anglais. Si le personnage est toujours aussi largué et surestime autant ses compétences, l’histoire nous fait voyager de Londres à Macao en passant par Hong Kong avec un sens certain du gag, la parodie de la poursuite dans Casino Royale et la séquence finale se révélant désopilantes.

Qu’importe la complexité inutile de l’histoire pseudo-espionnage, le simple plaisir de retrouver le burlesque de Rowan Atkinson est absolument intact et le personnage trouve tout à fait sa place aux côtés de l’Inspecteur Clouseau, Austin Powers et Frank Drebin. Rien que pour vos zygomatiques !

Présentation - 4,0 / 5

Le menu principal est explosif, animé, musical et distille quelques répliques du film… en français. La navigation est fluide, claire, bref, c’est du tout bon.

Bonus - 2,5 / 5

Un making of promotionnel donne la parole à l’ensemble de l’équipe du film (acteurs, réalisateur, producteurs, cascadeurs), tous visiblement heureux de faire partie de cette aventure qui les emmène de Macao à Hong Kong. Rowan Atkinson revient notamment sur les enjeux de cette suite (plus d’action, plus d’humour, plus de cascades), tandis que le reste du casting enchaîne les superlatifs quand ils évoquent leur collaboration avec le comédien principal. Il ne faut pas attendre beaucoup de ce module, d’ailleurs toute l’histoire du film y est racontée, mais les protagonistes sont professionnels et l’aspect publicitaire passe comme une lettre à la poste.

S’ensuit une interview avec Rowan Atkinson enregistrée lors du passage du comédien en France pour la sortie du film. Cette fois encore, il ne faut pas s’attendre à des miracles puisque tout est ici purement formaté pour vendre le film aux spectateurs. Mais le bonhomme est suffisamment enthousiaste et intéressant pour faire passer la pilule.

L’interactivité se clôt sur la bande-annonce.

Image - 4,5 / 5

L’éditeur livre un master HD de haute volée, lumineux, détaillé, formidablement contrasté et au piqué vif. Si la définition n’est toutefois pas optimale avec des scènes sombres un peu trop douces, force est de constater le soin apporté au transfert. Le cadre large bénéficie d’un beau traitement de faveur, les détails abondent sur les séquences extérieures diurnes, la colorimétrie est bigarrée et la compression AVC consolide l’ensemble. Seuls les gros plans ne sont peut-être pas aussi précis qu’on l’attendait.

Son - 4,5 / 5

Une fois n’est pas coutume, les versions française (au doublage exécrable) et originale encodées en DTS-HD Master Audio 5.1 se révèlent autant explosives et immersives dès le générique d’ouverture. La musique omniprésente du compositeur Ilan Eshkeri, peu réputé pour sa légèreté (Kick-Ass, Layer Cake) est constamment spatialisée, le caisson de basses est régulièrement sollicité sur les séquences d’action, les voix sont solidement plantées sur la centrale et la balance frontale demeure percutante tout du long. N’oublions pas les effets latéraux multiples sur les latérales, bien que les séquences de dialogues soient uniquement axées sur les enceintes avant.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis
Multimédia
Johnny English, le retour
Bande-annonce VOST
Johnny English, le retour
Bande-annonce VF

Proposer une bande-annonce

Du même auteur
(publicité)

(publicité)