Born to Race (2011) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Alex Ranarivelo
Avec Joseph Cross, John Pyper-Ferguson et Christina Moore

Édité par Condor Entertainment

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Le 29/07/2014
Critique

Danny Krueger est une véritable tête brûlée. Son obsession : la course automobile, version extrême. Il enchaîne rodéos et défis illégaux… Jusqu’à l’accident. Interdit de volant, il est contraint de s’exiler dans un coin perdu de la Sierra Nevada pour se faire oublier. Humilié, mal intégré dans sa nouvelle ville d’adoption, il décide de prendre sa revanche à sa façon : remporter la NHRA, une course sans limites organisée chaque année dans la Vallée de la Mort…

Qui dit DTV ne veut pas obligatoirement dire  » purge « . C’est le cas des deux Born To Race, ersatz évidents de Fast & Furious, tournés pour une bouchée de pain grâce à des sponsors automobiles. Le réalisateur français Alex Ranarivelo, ancien Street Racer, est à son affaire avec ces deux films, deux petits films d’action sans prétention, mais bien troussés - en dépit d’un montage approximatif sur le premier opus - interprété et proprement mis en scène.

Sur la trame habituelle, pour ne pas dire prévisible voire éculée, du récit initiatique d’un adolescent en manque de repères, Alex Ranarivelo parvient à rendre attachant ses personnages, en particulier celui incarné par Joseph Cross (vu dans Lincoln et Harvey Milk) dans le premier volet, tout en contentant les amateurs de films d’aventures avec des grosses bagnoles tunées, ici des Mustang, Dodge, Chevrolet, Buick, Cadillac, rutilantes et aux moteurs rugissants.

La force de Born to Race provient de ses personnages, archétypaux certes, mais justes, réalistes et séduisants. On suit donc volontiers le parcours de ces jeunes de 17 ans, passionnés de courses automobiles. Classique, mais très efficaces dans le genre.

Présentation - 4,0 / 5

La jaquette attractive est glissée dans un boîtier de couleur orange, au visuel chiadé, qui saura titiller l’oeil du consommateur. Les menu principaux sont animés et musicaux. A noter que le verso de la jaquette indique un encodage VC-1… qui est en réalité au format AVC.

Bonus - 2,5 / 5

En plus d’un lot de bandes-annonces, le Blu-ray de Born to Race contient quelques scènes coupées (5’), plutôt pas mal, qui prolongent entre autres l’entraînement de Danny avant la course et sa relation avec son père. La fin alternative montre également la poignée de main entre Danny et son rival.

Le making of de 14 minutes est plus traditionnel. Il se compose essentiellement d’interviews promotionnelles de l’équipe, à l’exception du comédien principal. Chacun revient l’histoire du film, les personnages, le tournage des scènes de bagnoles et l’aide financières des sponsors. Quelques rapides images de tournage viennent illustrer tous ces propos.

Image - 3,5 / 5

Le Blu-ray de Born to Race est au format 1080i, en AVC et non pas VC-1 comme l’indique la jaquette. L’image se révèle honnête, même si la définition ne brille pas autant qu’espéré pour des divertissements de cet acabit. Dès les premières scènes, le piqué manque de mordant, les contrastes sont un peu légers par moments, divers flous titillent les yeux et les détails sont finalement peu nombreux sur le cadre large. C’est finalement la clarté et surtout la colorimétrie qui s’en sort le mieux avec des teintes bigarrées à souhait et un joli grain. Ce Blu-ray déçoit parfois - les films ont été tournés avec peu de moyens il est vrai - même si on a déjà vu pire en la matière.

Son - 4,0 / 5

En anglais comme en français, les pistes DTS-HD Master Audio 5.1 assurent le spectacle acoustique avec brio et un fracas assez jouissif. Notons que le menu des langues sur le premier film indique erronément un encodage DD 5.1, tandis que la jaquette indique le bon encodage. Evitez à tout prix la langue de Molière aux doublages catastrophiques, d’autant plus que les mixages se focalisent trop sur le report des voix et manquent cruellement de fluidité. Elle n’en demeure pas moins immersive sur Born to Race. La balance frontale en met plein les oreilles lors des séquences d’affrontements sur l’asphalte. Sur les deux galettes, quelques scènes sortent du lot avec un usage probant des ambiances latérales et du caisson de basses. La composition de Jamie Christopherson profite également d’une belle délivrance, mettant toutes les enceintes à contribution. La version française bénéficie également d’une piste Stéréo, de fort bon acabit, riche et dynamique.

Crédits images : © Condor Entertainment

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Franck Brissard
Le 29 juillet 2014
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Born to Race
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