La Délicatesse (2011) : le test complet du Blu-ray

Combo Blu-ray + DVD

Réalisé par David Foenkinos
Avec Audrey Tautou, François Damiens et Bruno Todeschini

Édité par Studiocanal

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Le 22/06/2012
Critique

Nathalie a tout pour être heureuse. Elle est jeune, belle, et file le parfait amour. La mort accidentelle de son mari va couper son élan. Pendant des années, elle va s’investir dans son travail, se sentir en parenthèse de sa vie sensuelle. Mais subitement, sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi, elle embrasse un de ses collègues. Markus, un homme très atypique.

Lauréat de dix prix littéraires et vendu à plus de 800.000 exemplaires depuis sa publication, La Délicatesse de David Foenkinos était attendu sur les écrans par des milliers de fans. Avec l’aide de son frère Stéphane, l’écrivain passe derrière la caméra pour adapter lui-même son best-seller au cinéma. Audrey Tautou et François Damiens campent merveilleusement le duo principal et se révèlent renversants de poésie, d’humour, de tendresse burlesque, et de charisme. Les réalisateurs parviennent à retranscrire l’ironie, les ambiguïtés, les figures de style spécifiques du roman à l’écran et créent un univers dans lequel on se sent particulièrement bien, le sourire aux lèvres, le coeur serré pendant 1h50. Bercé par la composition entêtante d’Emilie Simon, La Délicatesse subjugue du premier au dernier plan et l’on se dit que rarement un film aussi bien porté son titre.

Présentation - 4,0 / 5

Le Blu-ray est glissé dans un boitier classique. Le menu principal est joliment animé sur la ritournelle entêtante d’Emilie Simon.

Bonus - 3,5 / 5

Un making of traditionnel mais très sympa de 25 minutes donne la parole aux deux réalisateurs qui reviennent sur l’adaptation du roman et la façon dont ils se sont répartis les rôles derrière la caméra. De nombreuses images du tournage montrent la bonne ambiance qui régnait sur le plateau. L’envers du décor dévoile comment il est difficile de créer des scènes romantiques au cinéma, en l’occurrence ici avec une planche à roulettes et un peu de système D. Quelques propos des comédiens et de la musicienne Emilie Simon parsèment ce joli segment.

S’ensuit un court-métrage singulier et poétique réalisé par les deux frères Foenkinos en 2006, intitulé Une histoire de pieds. Ce film de 13 minutes filmé à hauteur de pieds comme son titre l’indique, raconte l’histoire d’un homme et d’une femme très timides qui se préparent à un premier rendez-vous. Ils estiment être au point, mais ils leur manquent encore un détail crucial à définir : quelles chaussures porter ? On reconnaîtra les pieds de Lionel Abelanski, Pascale Arbillot, Thibault de Montalembert et Sylvie Joly.

Un petit module de 10 minutes est consacré à l’avant-première parisienne de La Délicatesse, où Emilie Simon s’est produite en concert devant les spectateurs et l’équipe du film. Quelques impressions de l’intéressée, ainsi que de François Damiens qui ne tarit pas d’éloges à l’égard de la chanteuse, illustrent ce supplément.

L’interactivité se clôt sur un excellent et communicatif bêtisier de plus de dix minutes, et un clip vidéo d’Emilie Simon.

Image - 4,0 / 5

La définition est loin d’être optimale, un grain irritant tend à apparaître là où on ne l’attendait pas et les détails s’en trouvent parfois émoussés. Cela est d’autant plus notable sur les séquences (trop) lumineuses, l’image apparaissant trop blanche et même parfois lisse. Heureusement, quelques séquences parviennent à se démarquer avec un relief beaucoup plus net, un piqué plus incisif, et des scènes nocturnes qui se révèlent finalement plus riches et variées. La colorimétrie est également dense et vive.

Son - 4,0 / 5

Seule une piste DTS-HD Master Audio 5.1 est disponible. La Délicatesse repose avant tout sur les dialogues et les latérales ne servent qu’à entretenir une spatialisation musicale, certes dynamique et concrète (surtout la séquence en boite de nuit, 56e minute), mais qui demeure plutôt avare en termes d’effets annexes. Il n’y a rien à redire concernant la délivrance des voix, exsudée avec force par la centrale, la balance frontale étant intelligemment exploitée tout du long. Le caisson de basses n’a que peu d’occasion de faire parler de lui. L’éditeur joint également une piste audiodescription, ainsi que les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
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Réal
Le 10 novembre 2012
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