Don Juan DeMarco (1994) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Jeremy Leven
Avec Marlon Brando, Johnny Depp et Faye Dunaway

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 16/08/2012
Critique

Jack Mikler, psychiatre réputé, est appelé d’urgence pour tenter de sauver un jeune homme qui menace de se jeter du haut d’un immeuble et qui prétend être Don Juan DeMarco, le plus grand séducteur de tous les temps. Le médecin réussit a dissuader le jeune suicidaire et le fait admettre dans sa clinique.

Entre Ed Wood et Dead Man, Johnny Depp tourne un drôle de film avec Don Juan DeMarco, réalisé par Jeremy Leven, plus connu pour ses scénarios de N’oublie jamais et La Légende de Bagger Vance. S’il n’y a pas grand chose à défendre du point de vue cinématographique, le récit amusant est bien mené et peut compter sur l’impeccable interprétation de Johnny Depp dans le rôle titre, mais surtout sur celle du couple Marlon Brando (très en forme(s)) et Faye Dunaway qui finit par lui voler la vedette petit à petit.

Ayant contribué à véhiculer la belle gueule de Johnny Depp à travers le monde, Don Juan DeMarco est un film plus malin qu’il en a l’air, d’autant plus qu’il assume pleinement son romantisme certes désuet voire anachronique, mais toujours sincère, où, malgré les dialogues abondants et quelques longueurs, l’humour et la tendresse demeurent omniprésents.

Édition - 6 / 10

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal renvoie aux prémices du support DVD, avec un menu principal fixe et muet d’un autre temps.

En guise d’interactivité nous ne trouvons que la bande-originale de Michael Kamen et Robert John Lange isolée sur une piste 2.0, ainsi qu’un clip vidéo de Bryan Adams, Have You Ever Really Loved Woman ?.

Ce serait un DVD, nous mettrions un bon 8/10 mais nous sommes en présence d’une édition Blu-ray et force est de constater, que le film de Jeremy Leven (au format 1.78) ne bénéficie que trop rarement de l’apport HD. La colorimétrie chatoyante est peut-être renforcée dans ses tons pastels, la copie immaculée et la clarté des séquences diurnes indéniable, mais les contrastes demeurent trop légers et la photo sensiblement ouatée du chef opérateur Ralf D. Bode (La Fièvre du samedi soir, Pulsions) n’arrange pas les choses en entrainant quelques flous sporadiques. La profondeur de champ est malheureusement inexistante et les visages semblent un peu rosés.

Bien que bénéficiant d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1, les versions anglaise et française (à fuir !) ne parviennent pas à instaurer une spatialisation concrète bien que la bande-originale jouisse d’un léger traitement de faveur. Si les dialogues se révèlent plus vifs dans la langue de Molière, les accents pris sont risibles et plombent le film. La piste anglaise est certes plus modérée dans la délivrance des voix des comédiens, mais s’avère plus harmonieuse et fluide, tandis que la balance frontale ne reste pas sans rien faire. Quelques ambiances surround parviennent à se faire entendre, notamment durant les séquences en extérieur, mais l’ensemble demeure essentiellement canalisé sur les enceintes avant.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm