Réalisé par Mick Jackson
Avec
Tommy Lee Jones, Anne Heche et Gaby Hoffmann
Édité par 20th Century Fox
Il était une fois Los Angeles.. Jusqu’au moment où un tremblement de terre ramène vers la surface des milliers de tonnes de lava. Le chef de la cellule de crise de L.A. et une sismologue s’amusent à détruire immeubles et voitures dans leur passage, pour fabriquer des barrages et dévier la lava vers l’océan. Typique représentant des « concept-movies » (son slogan « the Coast is toast » s’explique tout seul), « Volcano » était l’un des deux concurrents de la guerre du feu des Studios (l’autre était Le Pic de Dante ). Aucun n’a reporté le succès escompté en salles. Mais en home-vidéo, c’est une autre histoire. La puissance de l’image et surtout du son transforme le film de Mick Jackson en une machine à tuer… les voisins quadragénaires. Le petit écran fait des miracles : le duo Tommy Lee Jones / Anne Heche et le scénario, apparaissent presque crédibles..
Avec son packaging, l’éditeur PFC a mis à point une machine à tuer. A défaut de remplir le disque d’extras, la combinaison boîtier Amaray Superclear, jaquettes recto-vérso et disque sérigraphié (toujours de bonne qualité), placent la barre au dessus de la concurrence. Le menu animé, qui simule une éruption volcanique à chaque clic, est un petit bijou. Fox serait un Studio dévastateur, s’il faisait plus d’efforts du coté des suppléments..
C’est le point faible des DVD Fox. Juste la bande-annonce (en VO, mais elle n’a pas besoin de traduction), est c’est tout. Au moins, on peut s’amuser à jouer avec les effets infographiques des menus..
Une photo très étincelante et dynamique, qui restitue le chroma de la coulée de lave (qui était le principal sujet de préoccupation des concepteurs des effets spéciaux du film). En revanche, peu d’efforts au niveau de la définition : Fox n’a certainement pas fabriqué un master haute-définition pour les besoins du film..
S’il ne devait y avoir qu’une seule raison pour posséder ce film, ce serait pour le dynamisme explosif de sa bande son. Les ingénieurs du son ont décidé de placer l’audience quelque part entre la croûte terrestre et les immeubles à détruire. Vous pouvez imaginer le résultat.. La bande-son se soucie plus du résultat final que des détails, mais quel pied ! L’ambiance est toute aussi glorieuse en VO que en VF, même si les voix sont plus en retrait sur la version doublée.