Je te promets - The Vow (2012) : le test complet du Blu-ray

The Vow

Réalisé par Michael Sucsy
Avec Rachel McAdams, Channing Tatum et Jessica Lange

Édité par Sony Pictures

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Le 22/11/2012
Critique

Paige et Leo étaient un jeune couple heureux, jusqu’à l’accident… Si Leo s’en sort indemne, Paige se réveille de son coma en ayant tout oublié des cinq dernières années de sa vie. Elle n’a plus aucun souvenir de Leo ni de ce qu’ils ont vécu. Son mari est un inconnu… Paige découvre une vie dont elle ignore tout - la sienne. Elle se croit encore fiancée à Jeremy, un homme d’affaires toujours amoureux d’elle, et a beaucoup de mal à accepter Leo et son style de vie bohème… Incapable d’aider sa femme à retrouver ses souvenirs, Leo va perdre la seule personne qui ait jamais compté pour lui. Prêt à tout, il décide de recommencer à zéro et de reconquérir Paige comme s’ils venaient juste de se rencontrer. Un grand amour peut-il naître deux fois ?

Aussi fou que cela puisse paraître, Je te promets est inspiré d’une histoire vraie, celle de Kim et Krickitt Carpenter, qui ont racontée leur vie dans un livre intitulé The Vow. Il n’en fallait pas plus à Hollywood pour livrer une comédie romantique teintée de mélodrame durant laquelle un jeune homme entreprend de reconquérir le coeur de sa femme suite à un accident de voiture qui a rendu cette dernière amnésique. Le couple star est parfait d’alchimie et parvient sans mal à faire oublier la mise en scène paresseuse du réalisateur Michael Sucsy ainsi que les quelques invraisemblances.

Sorti pour la Saint Valentin aux Etats-Unis, Je te promets a largement dépassé la barre symbolique des 100 millions de dollars aux Etats-Unis, tout en confortant la belle place de Rachel McAdams (dans un rôle proche de celui qu’elle tenait dans N’oublie jamais) au sein de l’industrie hollywoodienne, ainsi que celle de Channing Tatum qui allait lui s’envoler avec les triomphes américains de Magic Mike et de 21 Jump Street.

Présentation - 4,0 / 5

Le visuel de la jaquette diffère de celui de l’affiche du film et se focalise sur un gros plan du couple star. Si le menu principal est joliment animé et musical, la navigation est un peu lente.

Bonus - 3,0 / 5

Le réalisateur Michael Sucsy commente son film (en VOST) sans aucun temps mort mais tombe parfois dans la paraphrase comme dans une piste Audiodescription en décrivant ce qui se déroule à l’écran. Toutefois, quelques informations demeurent intéressantes, notamment quand le metteur en scène aborde le travail des comédiens ou l’histoire vraie ayant inspiré Je te promets. Vous ne manquerez pas non plus grand chose si vous ne parvenez pas à vous dégager 1h45 pour écouter ce commentaire.

S’ensuivent quatre scènes coupées réussies (6’) dont une montrant Leo et Paige à un concert au début de leur relation, ainsi qu’une séquence assez longue d’une discussion entre Leo et sa belle-mère Rita, incarnée par Jessica Lange.

Nous trouvons ensuite trois modules de 10 minutes (Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Profils de l’amour : Paige et Leo, Souvenirs, Souvenirs) - qui auraient pu n’en faire qu’un mais que l’éditeur a préféré scinder pour « gonfler » l’interactivité sur la jaquette - qui font office de making en donnant la parole à toute l’équipe du film, le tout étant illustré par de nombreuses images du tournage. Il s’agit surtout d’un montage de compliments en tous genres où tout le monde (surtout les producteurs) aime tout le monde. Nous retiendrons surtout cette phrase récurrente « c’était génial de travailler avec lui/elle, (s)he’s amazing ! ».

L’interactivité se clôt sur un bêtisier rigolo et la bande-annonce.

Image - 4,5 / 5

Le piqué n’est pas aussi aiguisé qu’espéré et le rendu des matières est aléatoire. Toutefois, ce master HD de Je te promets peut compter sur un encodage solide et une superbe restitution des partis-pris esthétiques réalisés par le chef opérateur Rogier Stoffers (Sex Friends, Paranoïak) faisant la part belles aux gammes laquées bleues et orangées, que l’on retrouve aussi bien dans les décors que les costumes et les accessoires. Ces volontés artistiques passent bien le cap du petit écran, la saturation est très appréciable. Les gros plans ne manquent pas de détails, les vues diurnes (lumineuses !) sur Chicago sont magnifiques et la gestion des contrastes reste solide tout du long.

Son - 4,5 / 5

En anglais comme en français, la spatialisation demeure essentiellement musicale et de ce point de vue nous ne sommes pas déçus. Les latérales et les frontales rivalisent d’ardeur, les dialogues sont solidement plantés sur la centrale et les ambiances naturelles ne sont jamais oubliées. La scène de l’accident au début du film est explosive et en surprendra plus d’un. Hormis cette séquence, le caisson de basses se repose tranquillement sur son plancher. Notons que les effets annexes sont beaucoup plus discrets dans la langue de Molière, qui place les voix un peu trop à l’avant. Le doublage est également pauvre et totalement inapproprié.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm