Réalisé par William Eubank
Avec
Gunner Wright, Corey Richardson et Bradley Horne
Édité par Emylia
Lee Miller, astronaute à bord de la Station Spatiale Internationale, perd tout contact avec la Terre. Plus le temps passe, plus ses ressources diminuent et plus Lee lutte pour ne pas sombrer dans la folie. Une lueur d’espoir se présente lorsqu’il trouve un journal à bord qui va lui permettre de voyager à travers le temps jusqu’en 1864 en pleine Guerre de Sécession. À travers les récits du soldat Briggs, Lee a accès à une découverte extraordinaire et se rend compte que malgré les cent ans qui les séparent leur destin est lié… Entre expérience galactique et voyage dans le temps, Lee survivra-t-il à cette odyssée dans l’espace ? Que feriez-vous si vous aviez perdu tout contact avec le monde extérieur ?
Avec un concept pareil, on peut aller à peu près dans n’importe quelle direction, voire dans toutes en même temps…
Si le côté trip hallucinogène à la 2001 : L’Odyssée de l’espace ne vous rebute pas, ce film est pour vous.
La perte de contact avec autrui, subit ici pendant 7 ans, conduit à la perte de la santé mentale et donne lieu à un voyage spatio-temporel intérieur où toutes les interprétations sont possibles, les plus rationnelles comme les plus fantaisistes.
D’une rigueur artistique étonnante pour un premier film avec des moyens fort modestes, cette oeuvre surprend réellement et peut appeler plusieurs visionnages afin de pouvoir en saisir toutes les finesses et toute la portée.
Un menu assez travaillé nous mène à des bonus assez variés : bandes-annonces du film, clips du groupe-concept Angels & Airwaves à l’origine du film, de très courtes interviews lors d’un festival de cinéma fantastique, un making of « mains dans le cambouis » qui monter que le système D a encore de beaux jours au cinéma, un diaporama de photos, des scènes coupées pour des raisons évidentes de rythme et d’ambiance, et un commentaire audio un peu désordonné mais riche en informations sur le film, malheureusement pas sous-titré.
Usant d’images très léchées avec force ralentis et plans à effets spéciaux, le master se devait de tenir la route et d’être encodé avec précision, c’est ici le cas.
Côté son, deux impressionnantes pistes DTS-HD HRA 7.1 finissent d’assoir le spectacle avec des ambiances aussi profondes (les scènes de guerre) que silencieuses, le tout mixé à la perfection.