Du vent dans mes mollets (2012) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Carine Tardieu
Avec Agnès Jaoui, Denis Podalydès et Isabelle Carré

Édité par Gaumont

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Le 13/02/2013
Critique

Rachel a 9 ans, des parents qui la gavent d’amour et de boulettes, une institutrice humiliante, une mémé mortifère et une pédopsychiatre imposée par sa mère. Lorsque son chemin croise enfin celui de l’intrépide Valérie, de fous rires en conflits, elles explorent l’impitoyable monde de l’enfance qui mène parfois trop vite vers celui des adultes. Leur amitié et leur complicité vont réveiller bien des âmes endormies…

Le monde de l’enfance n’a pas fini d’inspirer les réalisateurs ces dernières années, notamment dans nos contrées. Cinq ans après La Tête de maman, Carine Tardieu s’attache avec son deuxième film à explorer l’âge tendre avec humour et attachement. Les adultes vus par les enfants, eux-mêmes passés au scanner par les adultes, autant de points de vues que Carine Tardieu se plait à confronter à travers des séquences cocasses : c’est la recette alléchante que nous propose Du vent dans mes mollets.

La jeune héroïne du film, Rachel, navigue entre la sphère cloisonnée et angoissante de la maison familiale avec une mère inquiète, étouffante, névrosée, légèrement hystérique et protectrice campée par Agnès Jaoui, un père calme et dénué d’autorité (Denis Podalydès toujours impeccable), et l’univers de l’école où elle rencontre celle qui va devenir sa meilleure amie. Elles deux vont faire le constat que les adultes ne sont pas forcément heureux et qu’ils sont pétris d’angoisse.

A travers un univers coloré et poétique, Carine Tardieu capte avec sensibilité les tracas de l’enfance, de quelle façon les enfants et les adultes cohabitent ensemble et comment un couple que les années a éloigné va réapprendre à s’aimer, à travers une mise en scène maîtrisée et des acteurs spontanés. Mention spéciale aux petites filles et à Isabelle Carré, resplendissante et toujours naturelle.

Présentation - 4,0 / 5

La jaquette reprend le visuel de l’affiche du film. Le menu principal animé et musical en reprend également les couleurs.

Bonus - 3,5 / 5

On commence avec Quatre petits mollets dans le vent (24’), à savoir un joli making of qui donne la part belle aux enfants du film dont la petite héroïne Juliette Gombert. Chacun y va de ses impressions sur le plateau, le travail avec l’équipe, les coachs, les répétitions, etc… La réalisatrice Carine Tardieu est interviewée à son tour et retrace les préparatifs du film dont le casting au cours duquel 500 enfants ont été auditionnés. Enfin Isabella Rossellini s’exprime sur sa jeune partenaire.

On n’échappe pas ensuite aux scènes coupées (17’) disponibles avec les commentaires de la réalisatrice. Il s’agit d’un lot de sept scènes laissées sur le banc de montage à cause d’un problème de structure que Carine Tardieu avait du mal à percevoir au moment du tournage. On y découvre des séquences chez la pédopsychiatre ainsi que des scènes prolongeant le quotidien scolaire des enfants.

S’ensuit le casting des enfants (13’) avec les essais vidéo des deux jeunes protagonistes du film. Un moment cocasse notamment lorsque Juliette Gombert apprend qu’elle a été retenue pour le film.

L’interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.

Image - 5,0 / 5

On n’en attendait pas moins de l’éditeur Gaumont qui livre ici une copie en tous points remarquable. Belle profondeur de champ, piqué acéré, couleurs hyper vives, définition optimale, contrastes solides, luminosité remarquable, tout y est dans ce transfert dont le seul défaut serait presque d’être trop parfait !

Son - 5,0 / 5

Au rayon acoustique, il va sans dire qu’il faut privilégier la piste DTS HD Master Audio Français 5.1 qui dès le générique donne le ton. Toutes les enceintes sont mises à contribution : les frontales exsudent des dialogues clairs et précis, les latérales une bande sonore remuante et énergique. Les ambiances annexes, à l’école, dans la cour, au gymnase, apportent également leur lot de satisfaction. Le caisson de basses est mis à rude épreuve. La piste 2.0 est tout aussi excellente. A noter la présence d’une piste audiodescription ainsi que d’une piste de sous-titres pour sourds et malentendants.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
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Sabrina Piazzi
Le 13 février 2013
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