Monsieur Flynn (2012) : le test complet du Blu-ray

Being Flynn

Réalisé par Paul Weitz
Avec Robert De Niro, Paul Dano et Julianne Moore

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 27/02/2013
Critique

Nick Flynn, après le suicide de sa mère et une errance, rencontre Denise, qui lui trouve un emploi dans un foyer pour sans-abri. Il retrouve un équilibre perdu, jusqu’au retour inattendu de son père, sorti de sa vie alors qu’il était enfant et dont il n’a plus entendu parler depuis 18 ans…

Monsieur Flynn est l’adaptation d’un récit autobiographique du romancier, poète et dramaturge américain Nick Flynn. Sur le thème de la chute et de la rédemption, bien loin de la farce potache d’American Pie, premier long métrage de Paul Weitz, le film insiste sur l’étrange parallélisme des destinées du père et du fils. Ce dernier, dès l’irruption dans sa vie d’un père qu’il a complètement oublié, semble entraîné, malgré lui, dans une inexorable déchéance, qui semble devoir compromettre à jamais son rêve de devenir un jour écrivain. Sur la corde raide, le scénario réussit à entretenir une certaine ambiguïté, entretenue par l’inversion des rôles père-enfant, qui lui évite une glissade vers l’ornière d’un banal mélodrame.

L’écriture filmique ne manque pas d’idées, comme celle qui illustre la phrase « ma mère avait beaucoup de bons amis » : le jeune Nick lance une balle de baseball, rattrapée à chaque fois par un homme différent.

Force est d’admettre, toutefois, que l’atout essentiel du film est la performance de Robert De Niro qu’on voit dans les premières images au volant d’un taxi jaune (cela vous rappellera certainement quelque chose !), avant d’être condamné à vivre dans la rue. Il est au meilleur de sa forme dans la peau de Jonathan Flynn, raciste, homophobe, mégalomane, violent, remonté contre toute la création. Une de ses meilleures compositions. Face à lui, Paul Dano, révélé dans le rôle du frère disjoncté de Little Miss Sunshine et confirmé par son incarnation de l’inquiétant Eli dans There Will Be Blood. Acteur lunaire, à l’étrange visage assez inexpressif, mais dont on se souvient toujours. Dans les rôles secondaires, Julianne Moore et Olivia Thirlby, remarquée dans le film Juno, très présente dans le rôle de la petite amie de Nick. Une jeune actrice qui doit attendre avec impatience son premier grand rôle.

Édition - 7,5 / 10

Test effectué sur un check disc. On retrouve l’habituel menu principal Universal en acier brossé, basique, mais qui assure une navigation sans problèmes, avec le choix, à côté de la version originale, entre le doublage en français et en trois autres langues, ainsi que onze sous-titrages (nettement plus que ceux indiqués sur la jaquette).

Un seul supplément, histoire de dire qu’il y en a un : Au coeur de Being Flynn (6’04”) au parfum promotionnel.

L’encodage AVC 1080p donne une image de belle texture, avec un léger grain, des couleurs délibérément peu saturées et un bon rendu des visages. Les contrastes sont atténués dans les scènes diurnes, nettement plus fermes dans les scènes de nuit qui affichent de beaux clairs obscurs et une bonne profondeur de champ dans les scènes d’intérieur en lumière faible.

Le son DTS-HD MA 5.1 est réservé à la version originale. Il restitue les dialogues avec clarté et procure une ambiance multicanale ouverte et cohérente dans les scènes tournées en extérieur. Le format DTS 5.1 de la version française est, lui aussi, à la hauteur, mais souffre d’un niveau de volume excessif des dialogues.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
7,5 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 28 février 2013
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