La Cité Rose (2012) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Julien Abraham
Avec Azize Abdoulaye Diabate, Diabate Idrissa et Ismail Ouazzani Ibrahimi

Édité par TF1 Studio

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Le 05/08/2013
Critique

« Mitraillette » a 12 ans. Il vit à la Cité Rose qu’il ne quitterait pour rien au monde. Son univers, c’est sa famille : Isma, son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier, et prend un mauvais chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à La Sorbonne et qui rêve de devenir avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du collège… Leurs destins sont liés au sein d’un quartier où les rêves, parfois, se payent cash…

Une phrase donne l’idée directrice du film : « Le plus court chemin d’un point à un autre n’est pas la ligne droite, c’est le rêve ». Le rêve qui peut susciter l’envie de réussir sa vie. Il y a indubitablement une bonne dose d’angélisme dans le scénario de La Cité Rose, éloigné de la vision beaucoup plus âpre, sur le même sujet, de Fernando Meirelles dans La Cité de Dieu et dans sa déclinaison par l’excellente série La Cité des hommes.

La réalisation est soignée, sans afféteries : un beau résultat pour Julien Abraham et pour la jeune équipe qui l’a accompagné dans sa première réalisation. Dans l’esprit des créateurs, ce premier film devait être le premier épisode d’une série.

La plupart des jeunes acteurs ont été découverts non loin des lieux où a été filmée l’action, à Pierrefitte-sur-Seine, Sarcelles et Bobigny. Une mention spéciale à Azize Diabaté Abdoulaye, l’interprète de « Mitraillette », onze ans au moment du tournage.

Édition - 7 / 10

Affiche du film sur la jaquette, boîtier bleu standard. Versions audio : DTS-HD MA 5.1 et audio description. Sous-titres français pour malentendants et sous-titres anglais. Les sous-titres français aident grandement à la compréhension de certains dialogues, peu articulés ou affectés par une prise de son défaillante.

Les suppléments (AVC, DTS stéréo) sont essentiellement composés d’un documentaire sur le tournage du film (37’), sans interviews. Ça commence par le casting des jeunes acteurs, puis la caméra filme le tournage de quelques scènes, les consignes données aux acteurs et les répétitions, les moments de pause, etc. Peu d’informations sur les intentions des auteurs. Mais une bonne impression sur l’ambiance assez décontractée de la réalisation et les réels efforts de l’équipe pour faire régner un minimum de discipline dans la jeune troupe d’acteurs. Suivent deux clips de rap : La Cité Rose de Soprano (4’14”) et Le Chemin le plus court de Youssoupha (3’3 »).

L’image, propre, bien contrastée, manque légèrement de précision dans les scènes en basse lumière.

Le son 5.1 DTS-HD MA est essentiellement délivré par les enceintes frontales, les surround restant un peu trop discrètes pour la restitution des ambiances.

Crédits images : © Sebastiaan Deerenberg/Ex Nihilo

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
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Philippe Gautreau
Le 6 août 2013
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