Eureka - Saison 5

Eureka - Saison 5 (2012) : le test complet du Blu-ray

A Town Called Eureka

Avec Colin Ferguson, Salli Richardson-Whitfield et Jordan Hinson

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 19/12/2013
Critique

L’Astraeus, le vaisseau spatial de Global Dynamics que l’on croyait disparu corps et biens fait son retour. Voilà quatre ans qu’il avait quitté Eureka, une ville rattachée au ministère de la défense, mais sans existence officielle. Son équipage se rend vite compte que tout a changé. Eureka est désormais dirigée par des robots ! Jack, Allison, Jo Henry et les autres vont devoir unir leurs forces pour régler tout ça…

Le rideau tombe sur Eureka, créée par Andrew Cosby et Jaime Paglia, nouveaux venus dans l’univers des séries. Le premier avait, deux ans auparavant, cocréé et participé à l’écriture de la minisérie Haunted, uniquement distribuée en région A, un polar fantastique bien reçu outre-Atlantique dont le héros, un détective privé de Seattle, communique avec l’esprit des victimes de meurtres.

En tête de ce coffret, un épisode spécial Noël iconique de la tonalité farfelue de la série : un dérèglement du « générateur de superphotons » provoque une sorte d’orage électrique qui transforme les habitants en personnages de dessins animés, vite confrontés à de féroces bonshommes de neige ninjas et à d’autres périls.

Eureka est une série atypique diffusée par SyFy, mêlant science-fiction, action, suspense, comédie (tendance slapstick) et sitcom, le scénario accordant une assez large place aux relations amoureuses qui se font, se défont et se refont.

Certains situent Eureka dans un coin reculé de l’Oregon. Mais les scènes d’extérieur ont été tournées dans la province canadienne de British Columbia). La ville abrite une communauté de petits génies au Q.I. vertigineux dont les inventions déclenchent immanquablement les pires catastrophes. Elle aurait été anéantie avant la fin de la première saison si Jack Carter, embauché comme sheriff alors qu’il passait dans le coin par hasard, n’avait joué les pompiers de service.

Les trouvailles de la saison finale d’Eureka démontrent que l’imagination des créateurs et des scénaristes n’étaient pas tarie. Ils étaient même partants pour une saison 6. Mais la chaîne, devant une baisse d’audience, a décidé d’arrêter l’aventure. Les créateurs/producteurs ont toutefois réussi à négocier un épisode supplémentaire, le 13e, pour dénouer correctement l’histoire. Ce que toutes les séries n’ont malheureusement pas obtenu : un arrêt brutal fait se terminer en queue de poisson Alcatraz, une production de J.J. Abrams.

Nous serions bien repartis pour un tour à la découverte de nouvelles inventions farfelues d’Eureka. Mais nous ne doutons pas que le duo Andrew Cosby/Jaime Paglia saura trouver de nouvelles idées (et de nouveaux financements) pour continuer à nous divertir.

Édition - 8 / 10

Le test a été effectué sur check discs.

Les 3 disques (4 pour l’édition DVD) sont livrés dans un boîtier inséré dans un étui cartonné.

La saison 5 est la première à bénéficier d’une édition Blu-ray, une exclusivité française.

Le menu musical et animé propose trois versions audio DTS-HD MA 5.1 en anglais, en français et en allemand, ainsi que des sous-titres dans les trois langues pour tous les suppléments, y compris le commentaire du dernier épisode. Leur taille, jugée trop grande pour la saison 3, est maintenant idéale, ainsi que leur placement, tout en bas de l’image.

En revanche, on apprécie moins la succession de mises en garde : pas moins de quatre pour les droits d’auteur, suivies pour faire bonne mesure d’une exonération de responsabilité à propos des commentaires dans les suppléments ! A bit too much, n’est-il pas ?

La corbeille à suppléments, sur le troisième disque, contient le commentaire de l’épisode final par les producteurs Jamie Paglia et Todd Sharp et le scénariste Bruce Miller qui nous livrent quelques anecdotes, mais n’évitent pas les banalités. Suivent une bonne rasade de scènes coupées (20’), un bêtisier (3’), une ode à Carl (3’), la Jeep qui subit toutes sortes d’avaries : crash, explosion, découpage, fusion à haute température…, un clip vidéo « This song is on the house » (4’) interprété par Tally Deushane qui s’accompagne au ukulélé et A Fond Farewell (3’), un concert de remerciements aux fans par une partie de l’équipe. Nous avons gardé pour dessert le document le plus intéressant, l’anatomie de l’épisode 5, « Jack of All Trades » (17’), par Jamie Paglia et d’autres, sur les décors (remarquables !), sur la préparation des acteurs à l’incarnation d’autres personnages designers, sur les effets spéciaux…

Tous ces suppléments sont en définition standard avec sous-titres français optionnels.

L’image mérite les mêmes louanges que celles formulées pour la saison 3 : l’encodage AVC 1080p assure une résolution pointue magnifiée par la haute définition, des blancs éclatants et des noirs denses, un bon étalonnage des couleurs.

Le son HD multicanal procure une compréhension aisée des dialogues dans chaque version. Le doublage en français, une fois n’est pas coutume, respecte un bon équilibre entre les dialogues, l’accompagnement musical et l’ambiance. Bonne immersion dans le paysage sonore grâce avec une spatialisation cohérente.

Crédits images : © Universal Pictures

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
8 / 10
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Philippe Gautreau
Le 19 décembre 2013
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