Chicago Fire - Saison 1 (2012) : le test complet du Blu-ray

Chicago Fire

Réalisé par Jeffrey Nachmanoff
Avec Jesse Spencer, Taylor Kinney et Monica Raymund

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 19/12/2013
Critique

Au lendemain d’un drame ayant entraîné la mort de l’un des leurs, les pompiers de la caserne 51 sont sous le choc. Soldats du feu, secouristes et infirmiers devront mettre de côté leur ego et oublier leurs tensions pour surmonter cette terrible épreuve. Dans leur combat au service de Chicago, ces héros du quotidien risquent ensemble leur vie pour sauver celle des autres…

Chicago Fire est l’une des dernières productions de Dick Wolf, créateur et producteur de la franchise Law & Order, déclinée en France sous les titres New York District, New York section criminelle, New York unité spéciale avant qu’elle ne s’émancipe en coupant ses attaches à la « Grande Pomme » sous les bannières de Los Angeles police judiciaire (diffusée, mais encore attendue sur DVD en Europe), de Londres police judiciaire et de Paris.

Alors que la franchise Law & Order accorde relativement peu de place à la vie des personnages récurrents, policiers et magistrats, Chicago Fire nous laisse entrevoir l’intimité des membres de la caserne Chicago Firehouse 51, reliant ainsi au suivant chaque épisode, consacré à un ou deux sinistres dont on ne reparlera plus. Pour enrichir le récit, les personnages ne sont pas taillés dans le roc dont sont faits les héros : ils cherchent à dissimuler leurs faiblesses, voire leurs lâchetés. Une bonne idée du scénario est d’avoir ajouté à la galerie de personnages Peter Mills, un stagiaire qui espère être recruté dans la brigade : par son apprentissage, le spectateur est informé des techniques et des risques du métier.

Un autre arc narratif est établi par l’affrontement entre le lieutenant Casey, à la tête de l’escouade et Voight, un flic corrompu qu’on retrouvera dans une série dérivée, Chicago PD.

Mais nous suivons aussi l’équipe de pompiers et d’infirmières-ambulancières sur les théâtres d’opérations, dans de spectaculaires luttes contre le feu dès l’épisode pilote, dans le secours aux victimes d’accidents de circulation, de la chute d’un avion, d’une noyade, etc. Chaque intervention installe un suspense bien dosé sur le sort des soldats du feu (l’un d’eux disparaît au début de la série) ou des victimes qui ne survivent pas toutes.

Chicago Fire, si elle ne bouleverse pas le genre, déjà exploité par New York 911 (Third Watch) et par Rescue me (qui reste en tête du peloton), est solidement construite et réalisée avec soin. Elle offre, en prime, des aperçus d’une des villes des USA les plus attractives pour sa diversité architecturale.

Édition - 7,5 / 10

Test effectué sur check discs.

Le boîtier contenant les cinq disques (six pour l’édition DVD) s’insère dans un étui cartonné.

On retrouve dans le menu animé et musical les pictogrammes chers à Universal, cette fois présentés, avec une recherche d’originalité, dans le trèfle à quatre feuilles figurant sur le T-shirt des pompiers.

Les suppléments (avec sous-titres imposés) sont répartis sur tous les disques (petits documentaires allant de 2 à 6 minutes, totalisant plus de 50 minutes) : sur les effets spéciaux, avec la simulation d’un incendie à l’aide de rampes de gaz et de projecteurs de lumière orangée, sur les prothèses et le maquillage de deux enfants happés par le métro, sur les cascades, notamment une poursuite de voitures inspirée par celle de French Connection, sur la préparation de certaines scènes, par exemple celle du crash d’un avion en pleine rue… Un document, sur le disque 5 montre Voight et les flics du spin off Chicago PD. En sus, sur le disque 5 également, l4 podcasts d’Otis (le plus long des bonus à défaut d’être le plus intéressant, 21’) où ce personnage livre à haute voix ses réflexions sur le métier de pompier ou, plus généralement, sur les choses de la vie.

L’image (codec AVC, 1080p), aux couleurs chaudes (incendie oblige !) est bien définie, solidement contrastée dans les scènes de jour comme de nuit tournées en extérieur (un peu moins dans certaines scènes d’intérieur).

Le son (format DTS-HD MA 5.1 disponible tant pour la version originale que pour le doublage en français) pourrait offrir une plus grande dynamique. Il exploite toutefois un spectre très ouvert des aigus aux graves qui sollicitent généreusement le caisson de basses. L’utilisation des six canaux, dans l’ensemble cohérente, peut être assez spectaculaire dans la fournaise des incendies.

Crédits images : © Universal Pictures

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm