Piège en haute mer (1992) : le test complet du Blu-ray

Under Siege

Réalisé par Andrew Davis
Avec Steven Seagal, Tommy Lee Jones et Gary Busey

Édité par Warner Bros. Entertainment France

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 04/02/2014
Critique

L’USS « Missouri », navire de guerre, fleuron de la marine américaine, entreprend son dernier voyage. A l’issue de la commémoration du cinquantenaire de Pearl Harbor, le cuirassé met le cap sur San Francisco où il doit être désarmé. A son bord, le capitaine Addams assure le commandement entouré, entre autres, par Casey Ryback, le cuisinier, dont seul le capitaine connaît les hauts faits d’arme. Une nuit, un hélicoptère se pose sur le pont du navire avec un groupe de musiciens pour fêter l’anniversaire du capitaine. En fait il s’agit de terroristes.

Septième dan d’aïkido, Steven Seagal débute sa carrière au cinéma à la fin des années 80 avec Nico (Above the Law) réalisé par Andrew Davis, gros succès commercial qui allait lancer l’un des « comédiens » les plus inexpressifs dans le cercle des action stars. Il signe ensuite un contrat de 10 films avec la Warner et enchaîne dès 1990 avec Échec et Mort. Pour Piège en haute mer, l’ami Steven retrouve Andrew Davis. Ce sera le plus gros succès commercial du comédien.

Aujourd’hui, ce Die Hard à bord d’un cuirassé (le titre québécois est Cuirassé en péril) tient encore très bien la route. Sans doute parce qu’Andrew Davis a toujours été un très bon technicien et que les salauds du film sont interprétés par Tommy Lee Jones en mode Keith Richards (ou Philippe Manoeuvre cela dépend des références), Gary Busey en jupe et Colm Meaney qui frise. Pendant qu’ils se tapent leur délire et nous amusent, Ryback alias Steven Seagal, plisse les yeux et pince les lèvres, prépare 200 litres de bouillabaisse pour l’anniversaire du Commandant (ben oui il est chef-cuistot), est enfermé dans une chambre froide mais se croit sur une plage d’Honolulu, arrache des gorges en palpant Erika Eleniak (très… émouvante) et joue à Touché-Coulé en sortant ses tartes du four.

Le montage est alerte, les scènes d’action bien menées, l’intrigue passe-partout, l’humour n’est pas oublié ou involontaire sur certaines séquences (Steven qui court avec ses longues gambettes qui tricotent) et le film ne démérite pas son titre de classique du genre des années 1990. Un très bon divertissement grâce auquel Andrew Davis allait pouvoir réaliser son chef-d’oeuvre l’année suivante, l’adaptation cinématographique de la série télévisée Le Fugitif.

Édition - 5 / 10

La jaquette au visuel reprenant celui de l’affiche du film, est glissée dans un boîtier classique de couleur bleue. Point de menu principal proprement dit, une page fixe et muette ne propose que l’accès à la bande-annonce et à des liens internet, seuls « suppléments » de cette édition. Le choix des langues s’effectue par le menu contextuel.

Disons le d’emblée, le master HD de Piège en haute mer ne rivalise plus du tout avec les standards actuels, puisqu’il date de 2006, l’époque où Warner misait sur le codec VC-1 qui se prenait déjà une déculottée par son concurrent AVC. Toutefois, cette copie bénéficie tout de même d’une révision de la luminosité, de la colorimétrie et du piqué. Le bât blesse légèrement sur les très nombreuses scènes en intérieur et l’apport de la Haute définition s’en trouve par conséquent réduit. En extérieur, même si le film se déroule principalement de nuit, les détails se font plus ciselés, le relief est plutôt probant. Les visages des comédiens tirent sensiblement sur le rosé, le léger grain original est respecté et discret, tandis que divers fourmillements demeurent constatables sur les arrière-plans.

Au final, il y a donc du bon et du mois bon. Si la copie est très propre, les contrastes manquent parfois de mordant. Quoi qu’il en soit, le Blu-ray de Piège en haute mer permet de revoir ce classique du film d’action des années 1990 dans de bonnes conditions.

Comme nous le disions précédemment, le Blu-ray de Piège en haute mer date déjà de 2006. C’est la raison pour laquelle nous ne trouvons aucune piste HD sur cette galette, ni pour la version anglaise, encore moins pour la piste française. Deux pistes Dolby Digital 5.1 se battent en duel au cours duquel la version originale l’emporte du point de vue dynamique et ardeur, homogénéité des effets, dialogues (le doublage français de Jean-François Aupied vaut évidemment son pesant) et musique. La version anglaise est plus ample dans sa restitution des percussions omniprésentes de la partition de Gary Chang. Dans les deux cas, l’action est essentiellement frontale, suffisamment fluide et équilibrée, tandis que les latérales roupillent quelque peu. Seules les voix manquent un peu d’ardeur, d’autant plus que Steven Seagal murmure plus qu’il ne parle. Alors n’hésitez pas à monter le volume !

Crédits images : © Warner Bros.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
5 / 10
Avis

Moyenne

4,5
5
1
4
1
3
0
2
0
1
0

Je donne mon avis !

Avatar
Franck Brissard
Le 29 décembre 2013
Pas de commentaire.
Avatar
Baptiste
Le 4 septembre 2011
Bon film de Steven Seagal de la Saga Casey Ryback

Lire les avis »

Multimédia
Piège en haute mer
Bande-annonce VF
Piège en haute mer
Bande-annonce VO

Proposer une bande-annonce

Du même auteur
(publicité)

(publicité)