Hunger Games 2 : L'embrasement (2013) : le test complet du Blu-ray

The Hunger Games: Catching Fire

Édition Limitée Blu-ray + DVD

Réalisé par Francis Lawrence
Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson et Liam Hemsworth

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 11/04/2014
Critique

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74ème édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde. Mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75ème édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation.
La popularité de Katniss et Peeta devient une menace pour le Capitole : ils devront affronter les vainqueurs des jeux précédents et faire face à toutes sortes de pièges, ce qui ne devrait leur laisser aucune chance de survie.

Hunger Games 2 : L’embrasement, le deuxième volet de la série de mise en images de trois romans de science-fiction écrits par Suzanne Collins à partir de 2008.

Le scénario de ce deuxième chapitre, plus subtil que le premier, donne plus d’épaisseur aux personnages, particulièrement à Katniss, passée de l’adolescence à l’âge adulte. Une exception de plus à la règle selon laquelle les suites ne valent jamais l’original.

Hunger Games 2 : L’embrasement a bénéficié pour sa réalisation d’un budget atteignant presque le double de celui qui a été investi dans le premier chapitre. Et ça se sent, pas seulement par une distribution qui s’étoffe de personnages supplémentaires et d’une armée de figurants, mais aussi, par de fabuleux décors et costumes et par des effets spéciaux d’un réalisme confondant.

L’écriture cinématographique de Francis Lawrence, réalisateur de Hunger Games 2 : L’embrasement est, de plus, mieux contrôlée que celle de Gary Ross pour le chapitre introductif, qui cédait trop au tic d’agiter la caméra dans tous les sens.

Si certains critiques ont reproché au film quelques longueurs, je n’ai jamais senti l’ennui poindre au long des deux heures et demie de ces nouvelles aventures de Katniss.

Présentation - 5,0 / 5

Dans un digipack sang et or à quatre volets, l’édition limitée ne renferme pas moins de six disques : deux DVD et deux Blu-ray, le premier avec le film, le second avec les suppléments. S’y ajoutent un troisième Blu-ray avec la version en format IMAX, un CD de la bande originale (48’) et un livret illustré de 12 pages.

Le menu animé et musical présente le choix entre trois version audio : version originale et doublage en français, chacune gratifiée du format DTS-HD MA 7.1 (DD 5.1 sur le DVD) et une version française en audiodescription (DTS 2.0 stéréo).

Sous-titres français (et pour malentendants), optionnels pour le film, imposés pour les bonus.

Accès très rapide au menu ; changement de langue et activation des sous-titres possible à la volée.

Bonus - 5,0 / 5

Le disque du film propose un commentaire audio (DTS 2.0 stéréo, sous-titres français optionnels) de Francis Lawrence, le réalisateur, et de la productrice Nina Jacobson. Quelques longs silences, quelques phrases inutiles mais, dans l’ensemble, une information de qualité sur la mise en scène, les lieux de tournage, les libertés prises avec le roman et d’amusantes anecdotes, par exemple, sur des démêlés avec les paparazzi.

Toujours sur le disque du film, le teaser de Need for Speed et six bandes-annonces pour signaler la prochaine sortie en salles de Expandables 3, Need for Speed, Tarzan (l’animation de 2013) et la sortie sur disque de La Stratégie Ender, I, Frankenstein et American Bluff. Comble du luxe : les bandes-annonces sont disponibles soit en version originale sous-titrée, soit en VF !

Il est temps, maintenant, de passer aux choses sérieuses avec une revue détaillée du contenu du disque de bonus, identique sur les deux supports, DVD ou Blu-ray, dont le plat de résistance est un making of d’une durée égale à celle du film (147 minutes !), divisé en 9 chapitres :

1. La suite de la saga (11’) montre l’équipe, encore en pleine post-production de Hunger Games 2, s’investir déjà, en liaison étroite avec la romancière Suzanne Collins, dans la préparation de la suite en deux films, Mocking Jay (La Révolte chez nous), dont les sorties en salles sont prévues en novembre 2014 et novembre 2015.

2. La construction d’un univers (13’) est consacré aux décors. Certains naturels, à Atlanta : le vertigineux patio de l’Hôtel Marriott ou la Swan House, un manoir construit en 1928. On ne peut qu’être impressionné par l’entreprise titanesque de la construction d’un énorme bassin circulaire dominé en son centre par la « corne d’abondance » ou encore par le film en accéléré de la construction du cirque du Capitole.

3. Les acteurs (18’) oriente les projecteurs vers trois nouveaux personnages : deux vainqueurs d’autres districts Johanna (Jena Malone) et Finnick (Sam Claflin) et aussi un proche du Président Snow, Plutarch Heavensbee, le game maker, interprété par Philip Seymour Hoffman.

4. Les costumes, le maquillage et les coiffures (17’) nous fait découvrir dans le détail un des nombreux atouts du film, les costumes et coiffures, en particuliers ceux, délirants, d’Effie Trinket, la maîtresse des cérémonies. Et aussi les magnifiques robes portées par Katnis dans la scène inoubliable où la robe de mariée s’enflamme pour dévoiler celle, bleu-noir, du geai moqueur, l’emblème de la révolte qui couve. Un aperçu saisissant sur l’habillement, la coiffure et le maquillage des 300 figurants : une véritable usine !

5. Le tournage à Atlanta (15’) : la ville a été choisie pour sa proximité avec les lieux de tournage du premier chapitre pour maintenir une certaine homogénéité visuelle. C’est dans un parc de la ville qu’a été creusé le fameux bassin circulaire. Il a fallu attendre que le parc ferme en septembre, ce qui explique la température de l’eau dans laquelle les acteurs doivent tourner, descendue à 10°. Brrrr !

6. Les cascades et les armes (20’) permet de suivre l’entraînement des acteurs aux scènes de combat et d’examiner de près les armes, en acier avec leur réplique en caoutchouc. Des « prévisualisations » en dessins animés (un perfectionnement du storyboard) témoignent du soin apporté à la préparation des scènes de combat.

7. Le tournage à Hawaii (14’) : une île de l’archipel a été choisie pour les scènes se déroulant dans la jungle. L’opportunité nous est donnée d’observer, sous toutes leurs coutures, les monstrueuses caméras 70 mm IMAX (de beaux bébés de 250 kg !) si bruyantes par-dessus le marché (le crépitement d’une mitrailleuse !) qu’elles nécessitent la postsynchronisation du son.

8. La post-production (28’) est l’un des épisodes le plus intéressants du documentaire. Il montre tous les aspects du travail, épiés par l’oeil inquisiteur de Francis Lawrence : les effets spéciaux visuels avec la superposition, couche après couche, du décor des scènes filmées sur fond vert ou bleu, les effets spéciaux sonores, le découpage, l’étalonnage, le montage de l’image et du son, l’enregistrement de la musique originale, etc.

9. Enfin, La suite des opérations (9’) lève le voile sur les deux derniers volets de l’aventure : Hunger Games, La Révolte I & II, toujours sous la direction de Francis Lawrence avec, bien sûr, Jennifer Lawrence (aucun lien de parenté entre elle et le réalisateur). Philip Seymour Hoffman, qui a eu la très mauvaise idée de disparaître avant la fin du tournage de la série, sera  » ressuscité  » pour quelques scènes du chapitre 4, Hunger Games: La révolte - 2ème partie par les miracles de l’imagerie de synthèse.

Suivent deux scènes coupées (4’) et une troisième, « la Plaque » (2’).

On pourrait soustraire du documentaire une quinzaine de minutes sans grand intérêt où les acteurs disent tout le plaisir qu’ils ont eu à tourner avec tel ou telle. Mais il reste plus de deux heures passionnantes qui donnent une vue assez complète sur le travail appliqué de toutes celles et ceux qui se sont investis dans cette aventure à 130 millions de dollars qui a rapporté trois fois la mise. Un modèle du genre !

Tous les bonus du Blu-ray sont en HD pour l’image (AVC) et DTS 2.0 stéréo pour le son.

Image - 5,0 / 5

Le transfert (1080p, AVC) est remarquable, laissant intact le grain argentique tout en assurant une excellente résolution, perceptible dès les deux premières séquences, celle du survol de la forêt dans la faible lumière de l’aube et celle où Katnis est filmée de dos, en contre-jour au bord d’un lac.

De solides contrastes, des noirs très denses, un parfait étalonnage des couleurs. Froides dans les décors désolés du district 12, elles explosent ailleurs, comme dans les scènes de la fête donnée à Swan House.

Un sans-faute ! Signalons, à l’occasion l’excellente qualité du transfert sur le DVD.

La version dite IMAX appelle quelques réserves. Le procédé qui décuple la résolution permet, dans les salles équipées, d’agrandir considérablement l’image en conservant une parfaite définition. Le transfert sur Blu-ray n’a aucun impact sur la résolution qui reste à 1080 pixels. Seule la géométrie de l’image change, passant du ratio 2,40/1 à 1,78/1. Cette proportion est, d’ailleurs, assez éloignée de celle de l’image projetée dans les salles IMAX, proche de 1,33/1. Ce n’est donc rien de plus qu’un curieux gadget, comme l’était la version, dite « cinérama », du Blu-ray de La Conquête de l’Ouest édité par Warner en novembre 2008.

Son - 5,0 / 5

Le son délivré par le codec DTS-HD MA 7.1 est au top. Spectre très ouvert, basses fermes, grande dynamique. Avec une bonne configuration 7.1, l’impression d’immersion est constante, y compris dans les scènes sans effets spéciaux, au début du film, où le quasi-silence de la forêt est à peine rompu par le pépiement d’un oiseau ou un léger souffle au sommet des arbres. Et quand le son se déchaîne, par exemple lors de l’attaque des babouins, on se sent vraiment exposé, au plein milieu de la mêlée, assailli de toutes parts !

Crédits images : © Metropolitan Video

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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5
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4
3
3
1
2
0
1
0

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ouioui
Le 10 avril 2015
Pas de commentaire.
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Franck Brissard
Le 11 avril 2014
Pas de commentaire.
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Philippe Gautreau
Le 11 avril 2014
Pas de commentaire.

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Hunger Games 2 : L'embrasement
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