Red Lights (2012) : le test complet du Blu-ray

Combo Blu-ray + DVD

Réalisé par Rodrigo Cortés
Avec Cillian Murphy, Robert De Niro et Sigourney Weaver

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 16/04/2014
Critique

Le Dr Margaret Matheson est une psychologue spécialisée dans l’étude des phénomènes paranormaux. Lorsque le légendaire médium Simon Silver refait surface après 30 ans d’absence, elle met en garde son assistant Tom Buckley. Mais celui-ci est déterminé à découvrir la vérité sur ce mystérieux et charismatique individu…

En 2010, le réalisateur espagnol Rodrigo Cortés crée l’événement avec Buried. Un véritable tour de force dans le film de genre qui voyait Ryan Reynolds enfermé vivant dans un cercueil enterré, seul entre quatre planches pendant 1h30 avec juste un téléphone portable à moitié déchargé. Un classique voire un chef-d’oeuvre instantané qui a fait connaître le cinéaste dans le monde entier. Nous étions sans nouvelles depuis de ce nouveau prodige ibérique. Bien que Buried ait été couronné d’un joli succès, le troisième long métrage de Rodrigo Cortés, Red Lights, débarque en France directement en Blu-ray et DVD…

Réalisé, écrit, produit, monté par le cinéaste, Red Lights repose sur un casting soigné avec Cillian Murphy (impressionnant), Robert De Niro (qui s’applique), Sigourney Weaver (très classe), Elizabeth Olsen et Toby Jones. Dommage cependant que le personnage de l’excellente Elizabeth Olsen soit finalement sacrifié. Dans Red Lights, nous retrouvons la mise en scène pointilleuse du réalisateur, mais aussi son sens esthétique (très belle photo) et son découpage adroit.

Toutefois, tout n’est pas réussi. Le rythme est en dents de scie, on parvient à deviner sans mal quelques éléments à « rebondissements » et le final à la M. Night Shyamalan, très « Incassable », est malheureusement raté. C’est dommage, car la première heure est vraiment palpitante. Le duo Weaver-Murphy fonctionne à plein régime, tandis que Bob De Niro - dans la peau d’un médium aveugle - a pour une fois l’air préoccupé par ce qu’il fait. C’est après un retournement maladroit arrivant pile-poil à la moitié du long métrage, que Red Lights commence à partir dans tous les sens, en lorgnant du côté des thrillers politiques américains des années 1970, référence avouée par Rodrigo Cortés, et pèche par son manque de rigueur.

Malgré tout, après visionnage, nous ne retenons surtout que les bons côtés de cette entreprise chiadée sur le plan visuel, solidement dirigée et attachante dans son désir sincère de proposer un divertissement populaire et ambigu.

Présentation - 3,5 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est élégant, animé et musical.

Bonus - 2,5 / 5

Ça a l’air rempli en apparence, mais on déchante rapidement…

En effet, cette section démarre par un making of (11’), composé d’interviews des trois comédiens principaux, du réalisateur, du chef opérateur, ainsi que d’images de tournage lambda. Les entretiens n’ont guère d’intérêt. C’est à peine si les thèmes de Red Lights sont évoqués puisque l’ensemble s’apparente à un épuisant concours de superlatifs.

On croyait avoir échappé au pire, c’était sans compter le lot d’interviews des comédiens (10’). Divisés en 5 chapitres (le scénario, les personnages, le travail avec le réalisateur, le paranormal, le tournage), ces entretiens promotionnels sont directement repris du making of précédent, légèrement rallongés pour l’occasion. Rien de bien nouveau à l’horizon donc (« amazing », « exciting », « challenging », « wonderful »), si ce n’est la présence d’Elizabeth Olsen, absente du documentaire, qui fait ici son apparition.

En plus d’un lot de bandes-annonces et des liens internet, nous trouvons également un entretien avec le réalisateur Rodrigo Cortés, qui contrairement au making of, ne s’exprime pas en espagnol mais en anglais, en reprenant exactement les mêmes arguments.

Image - 5,0 / 5

Comme pour ses sorties traditionnelles, Metropolitan soigne autant le transfert de ce Direct-to-Video qu’un blockbuster. Ce master HD (1080p, AVC) de Red Lights ne déçoit pas et se révèle même superbe. Le piqué et le relief sont acérés tout du long et permet d’apprécier les visages des comédiens, la clarté est de mise, le grain respecté, le cadre large offre un lot confondant de détails y compris sur les scènes sombres et la très belle photographie du chef opérateur Xavi Giménez (Agora, The Machinist) marquée par des teintes alliant le chaud et le froid est habilement restituée. Evidemment, la copie est d’une propreté immaculée, les contrastes sont denses. Les meilleures conditions techniques sont réunies et la définition est exemplaire.

Son - 4,5 / 5

Vous pouvez compter sur les mixages DTS-HD Master Audio 5.1 anglais et français pour vous plonger délicatement mais sûrement dans l’ambiance du film, bien que l’action demeure souvent réduite. La bande originale est la mieux lotie. Toutes les enceintes sont exploitées, les voix sont très imposantes sur la centrale et se lient à merveille avec la balance frontale, riche et dense, ainsi que les enceintes latérales qui distillent quelques effets étonnants qui vous feront sursauter. Le caisson de basses se mêle également à la partie, notamment lors de l’affrontement final où vous aurez l’impression d’être au coeur d’un tremblement de terre (1h43). Notons que la version originale l’emporte sur la piste française, se révèle plus naturelle et homogène, y compris du point de vue de la spatialisation musicale.

Crédits images : © Metropolitan Video

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
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Franck Brissard
Le 9 avril 2014
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