Réalisé par Carl Rinsch
Avec
Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada et Ko Shibasaki
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Après qu’un seigneur sans honneur ait assassiné leur maître et les ait bannis de leur village, 47 samouraïs déchus font le voeu de se venger pour rendre sa dignité à leur peuple, accompagnés de Kaï, un sang mêlé qu’ils avaient jadis renié, seul homme à pouvoir les aider. Ensemble, ils combattront pour la justice dans un monde sauvage peuplé de créatures mythologiques, de sorcières maléfiques et d’effroyables dangers.
47 secondes
C’est le temps suffisant pour oublier 47 Ronin après un visionnage qui flirte bien souvent avec l’ennui.
47 Ronin ne surprend ou ne captive jamais vraiment, il pille ici et là les films du genre, tente de jouer la carte de l’authenticité, mais à l’américaine, ce qui ne manque pas d’affliger le film de tout un tas de tics de réalisation, de cadrage et de jeu vus et revus ad nauseam.
Keanu Reeves nous gratifie de deux expressions faciales (attention, elles sont très proches l’une de l’autre), certains effets spéciaux se sentent à trois kilomètres, la musique est constamment à côté de la plaque, les combats sont convenus, le scénario est prévisible jusque dans les moindres recoins et le souffle épique promis est asthmatique.
Que sauver de 47 Ronin ? 118 minutes de votre temps…
Une édition Universal toute classique avec boîtier standard glissé dans un surétui carton, menus sur la gauche avec icônes très années 2000, piste VF non HD et images très soignées.
4 scènes coupées qui apportent d’autres perspectives sur certains personnages et 4 featurettes (7 minutes pour la plus longue) qui abordent la genèse de 47 Ronin (très) librement adapté d’une histoire vraie, le rôle de Keanu Reeves, les combats et les effets spéciaux. Rien de bien palpitant, quelques images en coulisses intéressantes concernant les combats et les effets numériques.
Rien à dire côté images. La définition est poussée à fond et donne une belle matière à l’encodage AVC qui ne fléchit jamais. La palette de couleurs est extrêmement riche et sans saturation. Beaux contrastes dans les scènes sombres.
Universal continue à appliquer sa politique « no HD » pour la piste VF qui, non content de souffrir d’un doublage qui ôte beaucoup d’authenticité aux dialogues, se retrouve avec une profondeur bien moins impressionnante que la VOST en DTS-HD Master Audio 5.1 qui saura, elle, nourrir toutes les enceintes de votre installation avec panache.
Crédits images : © Universal Pictures