Vampire Academy (2014) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Mark Waters
Avec Zoey Deutch, Lucy Fry et Danila Kozlovsky

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 11/07/2014
Critique

Rose et Lissa ont toujours été inséparables. Elles pourraient être comme toutes les jeunes filles de leur âge, mais Lissa est une princesse vampire Moroï que Rose est chargée de protéger. Pour avoir fugué de l’académie, les deux amies sont punies et Rose est désormais surveillée par le très strict Dimitri. Sa condition devient encore plus compliquée à gérer lorsque son attirance pour son mentor grandit… Alors que Lissa hésite à assumer ses fonctions royales, ses ennemis préparent dans l’ombre un plan pour la détruire et éteindre sa lignée…

Mark Waters, réalisateur des sympatoches Freaky Friday : Dans la peau de ma mère, Lolita malgré moi et Mr. Popper et ses Pingouins, véritable yes man éclectique (pléonasme) de l’industrie cinématographique hollywoodienne, emballe l’adaptation du premier tome de la série best-seller écrite par Richelle Mead vendue à plus de 5 millions d’exemplaires, Vampire Academy. Entre Twilight, Sublimes Créatures, The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres et Harry Potter, cette transposition mollassonne - non, ce n’est pas une parodie du genre malgré son titre - et disons-le tout de go complètement ratée, n’apporte rien de neuf au genre « vampiradolscent » et ne s’avère qu’un candidat de plus recalé pour prendre la succession du sorcier à lunettes ou des vampires inexpressifs qui scintillent au soleil.

Dommage, car la comédienne principale Zoey Deutch, fille de l’actrice Lea Thompson (la mère de Marty McFly dans la trilogie Retour vers le futur) et du réalisateur Howard Deutch habitué aux séquelles (Les Grincheux 2, Mon voisin le tueur 2) est bien mignonne et révèle un réel potentiel de comédie.

Son joli minois est la seule raison pour laquelle on regarde ce petit film fantastique, car en dehors de ça on s’ennuie beaucoup. Les autres comédiens sont en pilotage automatique (Lucy Fry, transparente), Gabriel Byrne et Olga Kurylenko payent leurs impôts et aucune scène ne vient titiller l’intérêt du spectateur, même fan du genre. La faute est imputable à un scénario très mal écrit, un prologue qui installe les différentes races de vampires (Moroï, Dhampirs, Strigoï) trop rapidement, à de multiples redondances (Rose qui lit dans les pensées de Lissa) à des dialogues surchargés qui prennent constamment le pas sur les scènes d’action (quasi-inexistantes) ou même « sanglantes », qui ne viennent pour ainsi dire jamais.

Les scènes s’enchaînent sans véritable enjeu, on ne comprend jamais vraiment ce qui se passe, peut-être qu’on ne veut tout simplement pas comprendre en fait, et les acteurs n’ont jamais l’air de croire à ce qu’ils racontent. Les sempiternelles questions liées à l’adolescence - un vampire est un teenager comme les autres - sont donc une fois de plus au coeur de cette histoire qui n’arrive jamais à maintenir le spectateur en éveil et qui reste surtout trop sage. Devant le bide mondial du film, la séquelle annoncée durant l’épilogue ne verra sûrement pas le jour… qui s’en plaindra ?

Présentation - 3,5 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le Blu-ray vendu dans le commerce est en boîtier plastique avec fourreau cartonné. Le menu principal est animé et musical.

Bonus - 2,0 / 5

Pas grand-chose à se mettre sous les canines…

On commence par une scène d’ouverture alternative (1’) suivie de séquences coupées (4’). La première résume l’histoire et les différentes races de vampires sous forme d’animation. Ce bonus est plus passionnant que les scènes laissées sur le banc de montage, qui n’apportent rien du tout d’original.

En plus d’un lot de bandes-annonces et de liens internet, Metropolitan livre également une rapide interview de l’écrivaine Richelle Mead, auteure de la série Vampire Academy et de son spin-off Bloodlines. Ce n’est pas une surprise, elle s’avoue très fière du résultat de la transposition de son oeuvre à l’écran, ainsi que du casting retenu.

Image - 4,0 / 5

A défaut d’être irréprochable, le master HD de Vampire Academy demeure tout de même de haut niveau, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il sort des usines Metropolitan. La photo de Tony Pierce-Roberts (Retour à Howards End, Astérix & Obélix contre César) trouve ici un joli écrin respectueux, le relief est appréciable sur les scènes en extérieur diurne et les noirs sont concis. En revanche, le piqué manque singulièrement de mordant, les séquences sombres se révèlent moins pointues et détaillées, les détails se perdant quelque peu sur le cadre large, tandis que la profondeur de champ aurait pu être plus poussée.

Son - 4,0 / 5

Vous pouvez compter sur les mixages DTS-HD Master Audio 5.1 anglais et français pour vous plonger délicatement mais sûrement dans l’ambiance du film. L’action demeure souvent réduite dans Vampire Academy et la spatialisation est essentiellement musicale. Toutes les enceintes sont néanmoins habilement exploitées, sans esbroufe, les voix sont très imposantes sur la centrale et se lient à merveille avec la balance frontale, riche et dense, ainsi que les enceintes latérales qui distillent quelques effets. Le caisson de basses se mêle également à la partie, et au jeu des différences la version originale l’emporte sur la piste française (trop axée sur les voix), se révèle plus naturelle, homogène et enivrante.

L’éditeur joint également une piste française en Audiodescription, ainsi que les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant.

Crédits images : © Metropolitan Films

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
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Franck Brissard
Le 9 juillet 2014
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