Final Girl : La dernière proie

Final Girl : La dernière proie (2015) : le test complet du Blu-ray

Final Girl

Réalisé par Tyler Shields
Avec Abigail Breslin, Wes Bentley et Alexander Ludwig

Édité par Marco Polo Production

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Le 12/08/2015
Critique

Final Girl : La dernière proie

Veronica, timide et vulnérable, débarque par hasard dans un café. Elle semble être la cible parfaite d’une bande d’adolescents, qui attirent les filles pour les chasser et les tuer. La règle est simple : la chasse commence quand Veronica est lâchée dans les bois avec trois minutes d’avance. Ce que les garçons ignorent, c’est que Veronica est un assassin en formation, et elle a choisi de tuer ces garçons pour son test final…

Final Girl : La Dernière proie arrive directement dans les bacs français en DVD et Blu-ray. Pourtant, ce DTV surpasse largement les films « d’angoisse » et « d’horreur » qui squattent habituellement les salles de cinéma. Réalisé par le jeune cinéaste et photographe reconnu Tyler Shields, né en 1982, Final Girl : La Dernière proie est une excellente surprise et fait découvrir l’univers singulier du réalisateur à travers une relecture revue et corrigée du Petit Chaperon rouge. Imaginez le personnage de Charles Perrault, entraîné depuis son plus jeune âge (ses parents sont décédés quand elle était petite fille) à se défendre et surtout à combattre le grand méchant loup, grâce à son mentor énigmatique incarné par Wes Bentley (American Beauty, Hunger Games, Interstellar). C’est exactement ce qui se passe dans ce premier long métrage, esthétiquement parfait avec une ambiance à la Edward Hopper, maîtrisé et à la photo subjuguante.

Final Girl : La dernière proie

Ce Petit Chaperon rouge est incarné par Abigail Breslin, découverte en 2002 dans Signes de M. Night Shyamalan et révélée en 2006 dans le désormais culte Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris. Depuis, nous l’avons vu grandir dans Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer, Haunter de Vincenzo Natali, The Call de Brad Anderson et Maggie de Henry Hobson aux côtés d’Arnold Schwarzenegger. Aujourd’hui âgée de 19 ans, elle incarne désormais des jeunes filles-femmes plus matures et s’avère excellente. Avec son teint de poupée de porcelaine, ses cheveux blonds incandescents et ses grands yeux bleus, elle incarne la proie idéale pour une bande de quatre lycéens qui prennent leur pied à traquer des jeunes nanas correspondant à ce profil. Croyant que la donzelle n’est qu’une nouvelle proie comme les autres alors qu’elle est une sorte de Nikita prête à bondir d’autant plus qu’il s’agit ici de sa première mission, ils l’emmènent au milieu des bois et commencent une partie d’action ou vérité, jusqu’à… pour le savoir, n’hésitez surtout pas à vous pencher sur Final Girl : La Dernière proie.

Alors même si tout n’est pas réussi, notamment certaines séquences qui s’étirent un peu trop en longueur ou tout ce qui tourne autour de la drogue hallucinogène qui fait ressortir les peurs et les secrets de chacun des jeunes petits bourgeois sapés en costard (excellente exposition des personnages) pour mieux les affaiblir, la mise en scène est vraiment élégante, le suspense est bien géré, ce film mérite largement d’être découvert et marquera les esprits de celles et ceux qui voudront bien lui accorder 1h20.

Final Girl : La dernière proie

Édition - 6,75 / 10

Le Blu-ray de Final Girl : La Dernière proie, disponible chez Marco Polo, repose dans un très beau boîtier de couleur rouge. La jaquette de ce DTV est très soignée et attractive. Le menu principal est quant à lui animé et musical.

Aucun supplément disponible sur cette édition.

Final Girl : La Dernière proie arrive en Blu-ray dans nos contrées au format 2.35 (16/9, compatible 4/3) et 1080p. Pour son premier long métrage, Tyler Shields a fait appel au chef opérateur Gregory Middleton. La photo fait la part belle aux bruns, gris et noirs contrastés. Ces teintes sont magnifiquement restituées et les noirs se révèlent concis, à l’instar de la séquence en forêt où les personnages ressortent sur un fond sombre, notamment Abigail Bresling avec sa robe rouge et son stick à lèvres. Les partis-pris cliniques trouvent en HD un superbe écrin, la copie affiche une propreté remarquable, le piqué est aiguisé, les détails riches sur le cadre large, le relief est précis. Une très grande réussite technique, bravo à Marco Polo.

Final Girl : La dernière proie

Si la piste française DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle plus rentre-dedans que son homologue anglaise, les deux versions font quasiment match nul en ce qui concerne la délivrance des ambiances sur les enceintes latérales, la restitution des dialogues et la balance frontale. Le spectateur est plongé dans un univers moite, la spatialisation reste solide tout du long et le caisson de basses est utilisé à bon escient. Sans surprise, la version originale l’emporte de peu sur l’homogénéité et la fluidité acoustique. Le changement de langue est impossible à la volée et nécessite le retour au menu contextuel. Les sous-titres français sont imposés sur la version originale.

Final Girl : La dernière proie

Crédits images : © NGN Productions, Prospect Park, Final Girl Productions

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
6,75 / 10
Avis

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CritiKs Moviz
Le 12 mai 2017
« Final Girl: La Dernière Proie » est un film très médiocre, dont la note ne sombre pas au plus bas en raison de l’originalité de ces visuels. L’histoire aurait mérité un meilleur traitement, mais l’intrigue est clairement prévisible. La photographie est intéressante mais certains choix d’éclairage sont proches du grotesque. La distribution offre des prestations honorables, mais le développement des personnages est fade. Un métrage dont on pourra se passer…
Lire ma critique complète concernant ce film :
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Franck Brissard
Le 13 août 2015
Un DTV qui surpasse largement les films « d’angoisse » et « d’horreur » qui squattent habituellement les salles de cinéma. Réalisé par le jeune cinéaste et photographe reconnu Tyler Shields, Final Girl : La Dernière proie est une excellente surprise et fait découvrir l’univers singulier du réalisateur à travers une relecture revue et corrigée du Petit Chaperon rouge. Un premier long métrage, esthétiquement parfait avec une ambiance à la Edward Hopper, maîtrisé et à la photo subjuguante. Très prometteur !

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