Réalisé par Matt Shakman
Avec
Liam Hemsworth, John Malkovich et Teresa Palmer
Édité par Seven7
Dwayne McLaren, fauché, est prêt à tout pour quitter Cut Bank, un village de 3.000 âmes, perdu au fin fond du Montana. Un jour, il filme en pleine nature sa petite amie Cassandra qui brigue le titre de Miss Cut Bank. En arrière-plan, un homme arrête la voiture du facteur, le tue et s’enfuit avec la voiture et le corps. Cet événement sème l’émoi dans le village, jusqu’ici paisible. Et Derby Milton, un taxidermiste si solitaire qu’on le croyait mort, est très contrarié que le colis qu’il attendait ait disparu.
Hell Town (titre original : Cut Bank, du nom du village bien réel où se déroule l’action) est le premier film pour le grand écran de Matt Shakman, qui s’est fait connaître, après une courte carrière d’acteur, comme réalisateur de téléfilms et de nombreux épisodes de séries, particulièrement de Philadelphia (It’s Always Sunny in Philadelphia, à partir de 2007).
Cette comédie noire, dans laquelle s’enchaînent les assassinats, lorgne manifestement en direction de Blood Simple (Sang pour sang) et de Fargo des frères Coen qui ont mis la barre assez haut pour qu’il soit difficile de rivaliser avec ces deux réussites.
Hell Town, réalisé en 2014, n’est pas sorti dans les salles françaises. Il a cependant quelques mérites, notamment pour sa solide distribution avec Bruce Dern, Billy Bob Thornton et John Malkovich dans le rôle du sheriff qui fait un malaise à l’annonce de chaque meurtre. Sans oublier, dans la peau du taxidermiste, l’étrange composition de Michael Stuhlbarg, remarqué dans Boardwalk Empire.
Le film de 90 minutes tient sur un Blu-ray simple couche, logé dans un boîtier (test effectué sur check disc). Le menu animé et musical propose le choix entre la version originale (avec sous-titres français imposés) ou un doublage en français, les deux au format DTS-HD Master Audio 5.1. Retour obligatoire au menu principal pour changer de langue.
Aucun supplément, alors que l’édition US propose 30 minutes d’entretiens et scènes coupées et un commentaire audio du film.
L’image 2.35:1, un peu trop douce, propose une vive palette de couleurs. Quelques petits signes de compression dans certaines scènes sombres et, très occasionnellement, un léger bruit vidéo.
Le son DTS-HD Master Audio 5.1 pour les deux versions donne la priorité aux dialogues. Il reste donc centré sur les voies avant en donnant toutefois une bonne profondeur à l’ambiance dans certaines scènes. Le doublage français est terne, sans grand souci pour la synchronisation.
Crédits images : © Kilburn Media