Réalisé par James Hawes
Avec
Eva Green, Timothy Dalton et Josh Hartnett
Édité par CBS
Alors que les étranges pouvoirs de Vanessa Ives se développent, elle se bat pour contrôler ses propres démons tandis que des forces sournoises lancent des sorts à ses proches : l’explorateur Sir Malcolm Murray, l’Américain perturbé Ethan Chandler, le téméraire Dorian Gray, le fidèle Sembene, la Créature angoissée, Victor Frankenstein au grand coeur, et la magnifique Lily. Dans ce monde troublant, où les personnages les plus emblématiques et terrifiants de la littérature errent dans les rues, des alliances improbables se forment pour combattre des tentations inimaginables…
Pas de répit pour les monstres
Qu’elles soient humaines, au moins dans la forme, ou plus fantastiques, les « créatures » de Penny Dreadful sont de retour, avec du renfort et une grande dispersion dans les rangs.
Maintenant que personnages, ambiances et décors ont été bien installés par la saison 1, Penny Dreadful saison 2 peut s’enfoncer encore plus dans les cauchemars de chacun…
Aucun personnages ne sera tranquille : passés qui rattrapent, colères qui remontent, vengeances qui s’activent, malédictions qui s’insinuent, … le malaise est général et tous les retentissements qui en découlent sont à peine absorbés à la fin de la saison…
En première ligne, Vanessa Ives (Eva Green toujours aussi intense et troublante) est plus que jamais aux prises avec le démon, ce qui la mènera à un combat psychique et verbal des plus intenses.
Toujours écrite par John Logan en solo et mise en boîte par pas plus de quatre réalisateurs cette fois encore, la saison 2 de Penny Dreadful conserve une cohérence narrative et visuelle extrême et nous fait réitérer tout le bien que l’on pense de cette série à l’esthétisme envoûtant et aux ressorts gothico-horrifiques qui lui valent une fois de plus une interdiction aux moins de 16 ans.
Le plaisir coupable est intacte (même renforcé), et on se délecte à l’avance de découvrir la saison 3 qui est déjà partiellement tournée et qui déversera ses premiers flots de frissons sanglants en ce mois de mai 2016.
Après le packaging très soigné de la saison 1, Paramount repart à l’économie avec un boîtier Blu-ray simple épaisseur contenant les 4 disques sur deux intercalaires, accompagné d’une jaquette recto/verso avec liste et résumés des épisodes, le tout glissé dans un fourreau carton vernis. C’est bien plus classique que le digipack aux couleurs victoriennes de l’an dernier.
Les bonus sont fixes et sonorisés et d’accès simple.
Côté suppléments, ce n’est pas encore la déferlante que l’on peut connaître avec d’autres séries telles que Game of Thrones, Outlander ou Hannibal, et c’est à peine mieux que le saison précédente. Le principe reste le même : des featurettes et des videoblogs, ce qui revient à dire qu’il y a 10 micro-featurettes. Cependant, celles-ci sont un tout petit plus intéressantes que précédemment car elles vont directement au coeur de chaque sujet et ressemblent plus à des mini-making of que les modules bavards de la saison 1.
Très axées sur les décors, accessoires et autres effets spéciaux, ces 26 minutes de coulisses sont un aperçu bien trop court des dessous de Penny Dreadful.
Toujours captées en numérique, les images de Penny Dreadful continuent de captiver l’oeil par une superbe définition, impeccablement retransmise par un encodage AVC diabolique.
Rien ne change côté son non plus. On retrouve la somptueuse piste VOST Dolby TrueHD 5.1 qui envoûtent littéralement par ses ambiances et la musique d’Abel Korzeniowski. Et côté VF, on reste sur sa faim avec du Dolby Digital 5.1, plus sec et sans beaucoup âme.
Crédits images : © Showtime