Killjoys - Saison 1 (2015) : le test complet du Blu-ray

Killjoys

Réalisé par Chris Grismer
Avec Hannah John-Kamen, Aaron Ashmore et Luke MacFarlane

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 23/09/2016
Critique

Killjoys - Saison 1

Autour de Quad, une planète lointaine, gravitent trois lunes. Des tensions menacent la paix entre plusieurs communautés peuplant le système planétaire. Trois chasseurs de primes, Dutch, John, et D’avin, surnommés Killjoys, participent au maintien de l’ordre.

Killjoys (rabat-joie ou trouble-fête dans notre langue), venue du Canada, est une création de Michelle Lovretta, scénariste et productrice de plusieurs téléfilms et séries, dont Lost Girl, contant les aventures fantastiques de Bo, succube qui survit en pompant l’énergie vitale des humains.

The warrant is all

Les Reclamation Agents, alias Killjoys disposent d’une réelle autonomie : ils n’ont de compte à rendre à aucune autre institution, mais leurs actions sont strictement définies par les termes des mandats d’amener. Bien entendu, dans le feu de l’action ou par choix éthique, ils prennent quelques libertés avec les ordres, ce qui leur vaut de sérieux ennuis soutenant la dramatisation de leurs aventures.

Les scènes d’action, souvent très violentes, dominent la série, au détriment de l’aspect science-fiction, simplement esquissé avec, toutefois, un soin particulier apporté aux décors, très variés, et aux effets spéciaux, assez soignés à défaut d’être spectaculaires.

Shut up Lucy!

Killjoys - Saison 1

Killjoys met l’accent sur les trois personnages principaux dont la personnalité est progressivement dévoilée par la découverte de secrets refoulés ou cachés d’un trouble passé. Dutch, la plus gradée du trio, interprétée par Hannah John-Kamen que les amateurs de séries connaissent déjà pour ses apparitions récurrentes dans The Hour (saison 2), Happy Valley (saison 1) et Tunnel (saison 2). Lui donnent la réplique Aaron Ashmore, le Jimmy Olsen de Smallville et le Steve Jinks de Warehouse 13 (Entrepôt 13 !), également personnage récurrent de Veronica Mars, de XIII, de U.S. Marshals, protection de témoins (In Plain Sight) et de Lost Girl, une autre création de Michelle Lovretta. L’autre partenaire musclé est Luke Macfarlane, le Scotty Wandell de Brothers & Sisters (2006-2011), vu aussi dans l’excellente série de guerre Over There - L’intégrale de la série (2005) et dans la série australienne Satisfaction (2013).

Tensions et affrontements entre les trois membres du trio émaillent la série, sous la surveillance de Lucy, l’ordinateur du vaisseau spatial servant aux déplacements de l’équipe vers les lunes de Quad, dont les répliques à l’emporte-pièce ont vite fait d’agacer l’équipage qui lui cloue le bec à de multiples reprises.

Killjoys, plutôt bien ficelée, avec une réelle inventivité de son scénario, sort du lot commun. Mais, confrontée à une sévère concurrence, elle manque un peu d’originalité et de fantaisie pour pouvoir se hisser sur les plus hautes marches du podium.

La saison 2 vient tout juste d’être diffusée sur les écrans de SyFy.

Killjoys - Saison 1

Édition - 7 / 10

La première saison de Killjoys (10 x 42 minutes) tient sur deux Blu-ray double couche (trois disques pour l’édition DVD) logés dans un boîtier standard, non fourni pour le test, effectué sur check discs. Pas de fantaisie dans le menu fixe et musical à pictogrammes, cher à Universal, qui propose le choix entre version originale DTS-HD Master Audio 5.1 et un doublage en français DTS Digital Surround 5.1.

Sous-titres en sept langues, dont le français et l’anglais (pour malentendants). Les sous-titres français, parfois approximatifs, tendent, comme trop souvent, vers la vulgarité. Ainsi, à l’épisode 2, « I’am great » est traduit par « J’ai la patate » !

Aucun bonus vidéo.

L’image (1.78:1, 1080p, AVC) est précise, avec des contrastes fermes et une palette de couleurs qui varient selon les environnements, peut-être à l’excès, au détriment d’une certaine harmonie.

Le son DTS-HD Master Audio 5.1 de la version originale surpasse le doublage en français, notamment par une meilleure dynamique. La précision et la spatialisation sont convaincantes dans les deux versions. Le caisson de basse pourrait être plus sollicité.

Killjoys - Saison 1

Crédits images : © 2014 Syfy Media, LLC - Temple Street Releasing Limited

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 26 septembre 2016
Killjoys, une série canadienne plutôt bien ficelée, avec une réelle inventivité de son scénario, sort du lot commun. Mais, confrontée à une sévère concurrence, elle manque un peu de fantaisie pour pouvoir se hisser sur les plus hautes marches du podium.

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