The Blacklist - Saison 3 (2015) : le test complet du Blu-ray

The Blacklist

Avec James Spader, Megan Boone et Diego Klattenhoff

Édité par Sony Pictures

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 09/12/2016
Critique

The Blacklist - Saison 3

Raymond Reddington, plus connu sous le nom de « Red », est vainement traqué par le FBI depuis des années. Sa spécialité : aider, moyennant rétribution, les plus grands criminels de la planète à la réussite de leurs trafics, ce qui lui a valu le surnom de « concierge du crime ». Il décide pourtant un jour d’aider le FBI à arrêter ses « clients », à condition de n’avoir à faire qu’à Liz Keen, une jeune recrue…

The Blacklist, créée en 2013 par Jon Bokenkamp, scénariste de plusieurs thrillers, mêle plusieurs genres, policier, espionnage, action, thriller, dans un cocktail corsé qui tiendra l’antenne de NBC pendant quatre longues saisons, les trois premières totalisant 67 épisodes de 43 minutes, la quatrième et dernière réduite à 12 épisodes.

Scénario et montage entretiennent une tension dramatique rarement relâchée, attisée par une inventive succession de rebondissements et des moments de suspense et rythmée par des séquences d’action efficacement mises en scène. The Blacklist tire aussi son originalité de la combinaison de courtes intrigues, dénouées à l’intérieur d’un ou de deux épisodes, avec des arcs narratifs qui les relient tous, du premier au dernier, impliquant les personnages principaux auxquels ils donnent de l’épaisseur.

The Blacklist - Saison 3

L’intérêt du spectateur est, de plus, sollicité par l’originalité du personnage principal interprété, avec une forte présence, par James Spader (prix d’interprétation masculine à Cannes en 1989 pour sa prestation dans Sexe, mensonges et vidéo de Steven Soderberg) qui laisse toutefois un peu d’oxygène à Megan Boone/Liz avec laquelle il forme un couple inaccoutumé, très contrasté. On ne vous dira pas comment les scénaristes ont fait face au retrait de Megan Boone pour congé de maternité à l’épisode 18.

La réussite de The Blacklist confirme, une fois de plus, que les grands réseaux, émoustillés par l’inventivité et le goût du risque des chaînes câblées, ont finalement réussi à produire des séries d’excellente qualité.

The Blacklist s’arrêtera donc en janvier 2017, mais pas tout à fait, puisqu’elle passe le relais à un spinoff, The Blacklist: Redemption, toujours sous la houlette de Jon Bokenkamp, dont la diffusion (annoncée par le dernier épisode de la saison 3) doit débuter le 5 février 2017, avec trois des personnages récurrents de la série sur laquelle le rideau va tomber.

The Blacklist - Saison 3

Édition - 8,5 / 10

La saison 3 de The Blacklist (23 x 43 minutes) et les suppléments (91 minutes) tiennent sur six disques (BD-50) logé dans un coffret bleu glissé dans un fourreau. Six disques également pour l’édition DVD. Un menu fixe et musical donne le choix entre trois versions audio : version originale et doublage en français ou en italien, toutes au format DTS-HD Master Audio 5.1.

Sous-titres en cinq langues : anglais, français, arabe, néerlandais ou italien.

Copie digitale offerte au format UltraViolet.

En supplément, des scènes coupées d’une durée cumulée de 41 minutes, réparties sur les six disques. Puis, sur le disque 5, La création des cascades, du script à l’écran (11’) expose et commente quelques moments animés de la série, poursuites acrobatiques en voiture, sauts périlleux, fusillades, explosions…, souvent improvisés pendant le tournage, et Tout sur Aram (11’), l’expert technique de l’équipe du FBI. Sur le disque 6, Des ombres, les méchants de la saison 3 (14’) passe en revue une galerie très diversifiée de bad guys partageant néanmoins tous un point commun, celui d’être très, très méchants. Puis, Hors du cadre, la réalisation de la bande-dessinée The Blacklist (9’) : créée d’après la série, la bande dessinée fait vivre de nouvelles aventures à des personnages qui sont le portrait craché des acteurs. Enfin,  Les trésors de Red, répliques favorites de la saison 3 (7’) souligne comment James Spader est servi par d’excellents dialogues… que lui garantissait peut-être sa qualité de producteur exécutif de la série.

S’ajoute à ces compléments, donnant un peu trop de place à la promotion de la série, le commentaire des épisodes 9 et 19, fournissant quelques informations utiles que l’absence de sous-titres réserve aux anglophones.

L’image (1.78:1, 1080p, AVC) est précise, avec une palette de couleurs délicatement saturées, des noirs denses et des contrastes affirmés assurant une parfaite lisibilité dans toutes les conditions d’éclairage.

Le son (DTS-HD Master Audio 5.1 pour les trois versions) bénéficie d’une bonne dynamique, d’un spectre ouvert et d’une utilisation des cinq canaux assurant des effets spectaculaires et une efficace immersion. Les dialogues sont restitués en toute clarté dans un bon équilibre entre l’ambiance et l’accompagnement musical de Dave Porter (Better Call Saul).

The Blacklist - Saison 3

Crédits images : © NBC Universal, Sony Pictures Television, Universal Television, Davis Entertainment

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
8,5 / 10
Avis

Moyenne

5,0
5
1
4
0
3
0
2
0
1
0

Je donne mon avis !

Avatar
Philippe Gautreau
Le 9 décembre 2016
Blacklist mêle plusieurs genres, policier, espionnage, action, thriller, dans un cocktail corsé. La tension dramatique est soutenue par une inventive succession de rebondissements et des moments de suspense. Des séquences d’action efficacement mises en scène et un montage nerveux rythment cette série qui tire une partie de son originalité du particularisme de son personnage principal interprété, avec une forte présence, par James Spader.

Lire les avis »

Multimédia

Proposer une bande-annonce

Du même auteur
(publicité)

(publicité)