Un seul deviendra invincible - Anthologie : Un seul deviendra invincible : Dernier round + Un seul deviendra invincible : Redemption + Un seul deviendra invincible : Boyka (2006) : le test complet du Blu-ray

Undisputed II: Last Man Standing + Undisputed III: Redemption + Boyka: Undisputed IV

Réalisé par Isaac Florentine
Avec Michael Jai White, Scott Adkins et Ben Cross

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 18/08/2017
Critique

Un seul deviendra invincible - Anthologie

Un seul deviendra invincible : Dernier round (2006). Yuri Boyka, détenu pour meurtre dans une prison russe, gagne tous les combats de boxe libre organisés par Gaga, chef de la mafia moscovite qui, pour relancer les paris, lui cherche un adversaire à sa hauteur. Ce sera George « Iceman » Chambers, ex-champion poids lourd américain, qu’il fera, en « plantant » de la drogue dans sa chambre d’hôtel, arrêter et interner dans la prison de Boyka.

Un seul deviendra invincible : Redemption (2010). Un mystérieux syndicat international organise des combats clandestins de boxe libre dans les murs d’une prison sibérienne où ont été regroupés six champions et promet la liberté aux vainqueurs. C’est dans cette prison que végète Youri Boyka, grièvement blessé au genou lors de son dernier combat. Après avoir accepté de remonter sur le ring, il est opposé à Turbo, un Afro-américain condamné pour meurtre.

Un seul deviendra invincible : Boyka (2016). Évadé de prison, Yuri Boyka s’est réfugié à Kiev. Il va pouvoir enfin boxer dans le cercle légal. L’adversaire qui lui est opposé meurt le lendemain de son dernier combat clandestin, laissant une veuve, Alma. Sous une fausse identité, Boyka se risque à retourner en Russie pour y rencontrer la jeune femme et implorer son pardon. C’est là qu’il réalise que Zourab, le mafieux local, tient Alma sous sa coupe jusqu’au remboursement intégral de la dette dont son mari serait redevable.

Ce coffret est proposé à l’occasion de la sortie de Un seul deviendra invincible : Boyka, encore inédit en vidéo. Les deux autres titres avaient déjà été édités, l’un en 2007 (sur DVD seulement), l’autre en 2010.

Ces trois films, à partir d’une histoire originale de Boaz Davidson, sont la suite de Un seul deviendra invincible (Undisputed), réalisé en 2002 par Walter Hill, avec Wesley Snipes et Peter Falk, et Ving Rhames dans le rôle de George « Iceman » Chambers, l’un des personnages du deuxième film, Redemption. Mais le héros de la franchise, c’est Boyka, interprété par Scott Adkins, en tête du casting des trois films, Un seul deviendra invincible : Dernier round (Undisputed II: Last Man Standing), Un seul deviendra invincible : Redemption (Undisputed III: Redemption), deux téléfilms réalisés par Isaac Florentine en 2006 et 2010 et Un seul deviendra invincible : Boyka (Boyka: Undisputed IV), réalisé par le cinéaste bulgare Todor Chapkanov, sorti en salles dans quelques pays en 2016, mais pas en France.

Un seul deviendra invincible - Anthologie

My ring, my rules!

Dans le genre combat libre, repris récemment par la série Kingdom, ces trois films font plutôt bonne figure. Les règles, fixées par le mafieux propriétaire du ring et organisateur des combats et des paris son strictes, mais simples : interdiction d’enfoncer les doigts dans les yeux, de tirer les cheveux ou de mordre son adversaire. Tout le reste est permis, ce qui nous vaut un bon déchaînement de violence, parfois rythmé par des craquements d’os brisés.

Les combats sont spectaculaires et particulièrement bien chorégraphiés et filmés, sous divers angles avec quelques ralentis quand sont portés des coups décisifs. Et l’on nous dit dans un supplément que les acteurs ne sont jamais doublés.

Le personnage de Boyka, une brute au bon cœur, est interprété par l’Anglais Scott Adkins qui, après avoir été instructeur de kickboxing, s’est lancé avec profit dans une carrière d’acteur : plus de cinquante films à son palmarès, dans des rôles de boxeur ou de baroudeur (Expendables 2 - Unité spéciale, Zero Dark Thirty). Un autre athlète à la filmographie bien remplie, mais plus diversifiée, lui est opposé dans Un seul deviendra invincible : Redemption. Les autres challengers de Boyka, pour être moins connus n’en sont pas moins saisissants, surtout le cauchemardesque Koshmar (sic), une montagne de muscles culminant à 2m04, conduit par plusieurs hommes armés jusqu’au ring, enchaîné, rugissant derrière une muselière !

Parmi d’autres personnages pittoresques, les mafieux, chaînes d’or sur un torse révélé par une chemise déboutonnée jusqu’au nombril. C’est Gaga dans les deux premiers films, incarné par l’Ukrainien Mark Ivanir qui tint son premier grand rôle dans La Liste de Schindler et, dans le troisième, l’Israélien Alon Aboutboul et sa belle gueule de méchant. On retrouve aussi notre compatriote, le prolifique Vernon Dobtcheff, une incarnation du vilain qu’on a pu voir et revoir dans plusieurs de ses 350 films et séries !

Ces trois films montrent surtout des combats, nous l’avons dit, mais s’étayent aussi sur des scénarios suffisamment solides qui, s’ils n’évitent pas les clichés, réussissent néanmoins à creuser un peu la personnalité des personnages, principalement celui de Boyka.

Pour peu qu’on ne soit pas allergique à la testostérone, on peut s’abandonner à un plaisir coupable et regarder ces trois films sans ennui.

Un seul deviendra invincible - Anthologie

Édition - 7,5 / 10

La trilogie Un seul deviendra invincible : Dernier round, Redemption et Boyka (98, 96 et 90 minutes) tient sur deux Blu-ray double couche proposés dans deux boîtiers glissés dans une boîte pas facile à ouvrir, encore moins à refermer. Les menus animés et musicaux proposent les films en version originale, avec sous-titres optionnels ou dans un doublage en français, les deux au format DTS-HD Master Audio 5.1.

Un seul deviendra invincible : Boyka est aussi proposé seul dans une Édition limitée.

Hormis quelques bandes-annonces, en complément à Un seul deviendra invincible : Dernier round, dans les coulisses du tournage (17’, 4/3) : une suite d’entretiens à teinture promotionnelle avec réalisateur, producteur et acteurs nous assure que les acteurs n’ont pas été doublés sur le ring, qu’aucune image de synthèse n’a été utilisée pour les combats et nous montre les décors, une copie fidèle de la prison de Vratsa. Une des surprises de ce court documentaire est l’entretien avec Scott Adkins, doux et souriant, à l’opposé de l’enragé Boyka.

L’image des trois films (1.85:1, 1080p, AVC) offre une bonne définition, des couleurs bien saturées et des contrastes affirmés, avec des noirs denses.

Le son DTS-HD Master Audio 5.1, précis, ouvert, avec une bonne dynamique, restitue clairement les dialogues. Une utilisation cohérente des voies latérales procure une bonne sensation d’immersion dans l’action. Le doublage en français, pas toujours inspiré, efface les accents divers de la version originale.

Un seul deviendra invincible - Anthologie

Crédits images : Simon Varsano

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7,5 / 10
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Philippe Gautreau
Le 19 août 2017
L’anthologie Un seul deviendra invincible aligne, en trois films, des scènes spectaculaires de combat libre, remarquablement chorégraphiées. Dans son genre, elle sort du lot commun grâce à des scénarios plutôt bien construits qui réussissent à donner une réelle épaisseur au personnage principal, interprété par Scott Adkins.

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