Réalisé par Hamilton Luske
Édité par Walt Disney France
Une jolie cocker vit une vie paisible avec ses maîtres, jusqu’au jour où elle est délaissée par l’arrivée d’un enfant. Pire encore, lorsque les maîtres partent en vacance, elle est confiée à une tante avec deux horribles chats siamois. Mais elle tombe amoureuse d’un chien des rues nommé Clochard. Le premier film d’animation Disney en Cinémascope, avec des séquences (le dîner à base de spaghetti) déjà rentrées dans les annales du cinéma.
Leçon numéro 1 pour mutiler une oeuvre : on prends des ciseaux, et on coupe tout ce qui dépasse à droite et à gauche. Le format 2.35 de la pellicule est ainsi charcuté au très carré 1.33 des écrans 4/3… ainsi que la raison d’être de ce 17ème long-métrage d’animation de Walt Disney (..et ensuite, on dit que la Major aime bien soigner ses classiques). L’attrait du film poussera les fans à acheter le DVD, mais l’édition numérique de « La Belle et le clochard » digne de ce nom reste encore à faire.
Euh, une paire d’écrans présentant les jaquettes des autres films de la collection, peut-il être considéré comme un bonus ? Techniquement, c’est mieux que rien. Mais d’autre part, les suppléments inclus dans les éditions nord- américaines ont été purement et simplement zappés.
Le formatting à 1.33 centre l’image, mais amplifie aussi les défauts et les limites d’un master moins que fulgurant. Honnêtement, on a vu mieux, et on s’étonne que le contrôle qualité de Disney ait approuvé une image qui est loin d’exploiter le niveau de résolution du DVD. L’accès aux chapitres montre des scènes au format Cinémascope. Mais où est passé ce master ?
Remixage total des pistes en 5.0. La bande sonore prends naturellement de l’ampleur, mais l’intérêt d’une telle démarche paraît limité, puisque les effets latéraux et surround sont presque inexistants. La VO est supérieure à la VF… sauf que Disney n’a pas jugé nécessaire d’ajouter des sous-titres en français !