Réalisé par Adam McKay
Avec
Will Ferrell, Christina Applegate et Paul Rudd
Édité par DreamWorks France
Inspiré d’une histoire vraie, ce film se veut une sorte de
message pour l’égalité des sexes au niveau professionnel…
à moins que ça ne soit un film dédié aux pandas… ou alors
un film sur les présentateurs télé qui se parfume aux excréments
de panthère… non, un hommage aux coiffures des années 70…
Laissez tomber, vous ne trouverez pas. Ce film est un gigantesque
gag. Le Austin Powers du journalisme. Une énorme farce sur fond
(réel cette fois ci) de reglements de compte homme-femme sur
le lieu de travail (ici une chaîne de télévision locale).
Will Ferrell y est impérial de connerie crasse et de machisme
primaire, tandis que Christina Applegate fait preuve d’un talent
certain pour la dérision à son plus haut niveau.
Et c’est sans compter une brochette de seconds rôles délirants et
quelques caméos hilarants (Ben Stiller ou Tim Robbins).
Passé totalement inaperçu en France car dégoulinant de clichés
de la culture américaine des années 70, il faut une certaine
dose de second degré et surtout un goût prononcé pour les VO sous-titrées
pour apprécier ce film. Si vous connaissez et appréciez le Saturday
Night Live, foncez sur le DVD, c’est comme un gros sketch avec
un budget conséquent.
Dépêchez-vous avant que ça ne devienne culte !
Sous ses abords classiques, difficile de se douter que ce DVD accueille autant de loufoquerie. Menus simples et packaging triste.
Histoire de continuer à vous bidonner, les bonus sont là pour ça.
Quasiment aucune once de sérieux n’a pu se faufiler dans cette
partie du DVD. Même le commentaire audio est une grosse
blague ou tout le monde va et vient et où Will Ferrell et le
réalisateur finissent par appeler Christina Applegate au téléphone
pour commenter avec eux le film qu’elle ne peut évidemment pas voir…
Le making of est une sorte de featurette où gags et fausses
informations fusent. Quelques informations sérieuses doivent bien se
cacher dedans, mais on les cherche encore…
Le clip est une reprise de la chanson chantée dans le bureau
de Burgundy pendant le film, agrémentée ici d’images « poétiques »…
Le bêtisier est l’occasion de constater que l’ambiance du tournage
était aussi déglinguée que le film…
Et pour finir, les 27 minutes de scènes coupées ou alternatives
sont là pour montrer l’esprit foisonnant d’idées dingues des auteurs
du film. Il est à noter que l’édition zone 1 montre encore plus de
scènes coupées et que le nombre et la durée étaient tels que les producteurs
en ont fait un deuxième film diffusé en télé aux Etats-Unis… des fous
ont vous dit !
Impeccable.
Rien d’extraordinaire. Dolby digital en VO et VF, avec comme toujours, une nette préférence pour la VO qui est plus ample et plus riche en détails. Sans parler du doublage français qui fait facilement sauter 50% de son pouvoir comique au film.