Réalisé par Don Taylor
Avec
William Holden, Lee Grant et Jonathan Scott-Taylor
Édité par 20th Century Studios
Deux ans après le premier volet de La Malédiction, Richard Donner passe le témoin à Don Taylor pour réaliser le second épisode de cette trilogie. Damien, l’enfant de Satan, a grandi. Elevé par un riche industriel américain - William Holden - frère de son père adoptif, l’enfant est devenu un adolescent de treize ans qui va être placé en pension dans une académie militaire afin qu’on lui bâtisse une instruction de tout premier ordre. Damien, le garçon turbulent et provocateur, va, peu à peu, prendre conscience de son diabolique pouvoir… Le film prolonge l’ambiance du premier épisode et continue de s’appuyer sur les écrits bibliques. Si les événements sont prévisibles et la réalisation quelque peu pataude, on regardera jusqu’au bout ce second long métrage, sachant qu’un acte final, La Malédiction finale, réalisé trois ans plus tard, viendra clôturer cette trilogie.
Edité chez FPE, cette édition zone 2 est uniquement disponible
dans le superbe coffret digipack « La Malédiction ». Comme pour
les deux autres volets de la trilogie, le disque contient deux
pistes : une en français et une en anglais. Elles sont toutes
deux en DD 2.0 surround. Les sous-titres sont en quatre
langues. L’image est un 16/9 anamorphique. Le film est découpé
en 15 chapitres.
Peu de bonus cette fois-ci : uniquement les bandes-annonces
des trois films et le commentaire audio du producteur. La
navigation est, une fois de plus, très soignée et dans
l’esprit des autres volets. Le menu principal, introduit par
un splash screen, est sonore et animé. Quant à eux, les autres
menus sont fixes et muets. La seule petite lourdeur de
navigation, commune aux trois disques, réside dans le fait
qu’il faut repasser par le menu racine pour changer, en cours
de lecture, de langues ou de sous-titres.
Au final, l’éditeur nous propose un produit à l’habillage et à
l’interactivité soignés mais dont l’exploitation sonore est
extrêmement décevante, notamment sur ce second volet. Dommage
également que cet épisode ne soit pas disponible séparément.
Le premier film contient la majorité des bonus ; ici, il ne nous reste plus que les bandes-annonces d’époque (VO) des trois films. Un commentaire audio du producteur des trois volets a toutefois été ajouté. Il est fort intéressant. Il s’agit plus exactement d’un dialogue entre deux producteurs : celui des trois films et celui de l’édition DVD. On y apprend notamment qu’un autre réalisateur, Mike Hodges, avait été engagé pour le film et qu’il avait d’ailleurs tourné certaines scènes.
Une sensible amélioration par rapport au premier volet. La copie est plus lumineuse, mieux contrastée même si l’on constate un certain manque de netteté sur les seconds plans et une saturation des couleurs : ici et là, quelques rougissements des visages.
Catastrophique ! C’est même encore pire que sur le volet précédent ! La VF est faible, « crache » et se révèle parfois peu audible. Quant à elle, la VO est encore moins dynamique. Un DD 2.0 surround dans les deux langues sans effets surround ou latéraux. La compression sonore est indigne d’un DVD !