Quand Harry rencontre Sally (1989) : le test complet du DVD

When Harry Met Sally...

Réalisé par Rob Reiner
Avec Billy Crystal, Meg Ryan et Carrie Fisher

Édité par MGM / United Artists

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Le 18/07/2001
Critique

Harry et Sally se rencontrent au beau milieu des années 70. « L’amitié hommes-femmes est impossible » dixit Harry ; Sally rétorque que c’est faux… Ils se détesteront et s’agaceront tendrement dès leur première rencontre, promettant même de ne plus jamais se revoir ! Quelques années plus tard, ils se retrouvent tous les deux à New York… Chacun semble avoir fait sa vie…

Partant de sa propre expérience amoureuse, Rob Reiner a réalisé un film savoureux, à l’humour typiquement juif new- yorkais… On n’est jamais loin de Annie Hall de Woody Allen ou même de Jerry Seinfeld… On se délecte toujours autant des répliques de Billy Crystal (« Combien de temps dois- je la câliner avant de partir ? », « T’as fait miauler une femme ?… ») et du jeu pétillant de la toute jeune Meg Ryan. On parle beaucoup de sexe, d’amour, d’amitié, de mariage, de divorce… d’un tas de choses qui nous embellissent ou nous empoisonnent la vie…

Entre les scènes cultissimes -la scène du restaurant avec Meg Ryan, etc !!!- la musique d’Harry Connick Jr et les images d’un New York toujours aussi photogénique à l’automne, se dessine une comédie romantique tendre et drôle. La réussite de ce film doit beaucoup à ses deux acteurs principaux ainsi qu’à la mise en scène inspirée de Rob Reiner.

Souvent copié mais jamais égalé, « Quand Harry rencontre Sally » est l’alchimie parfaite entre les « bavardages alleniens humoristico-névrotico-ironiques » et l’eau de rose à l’américaine…

Présentation - 4,0 / 5

Parue chez MGM, cette édition zone 2 a fait l’objet d’un soin tout particulier. L’image est un 16/9 anamorphique. Le choix des langues est limité à l’anglais (5.1) au français (5.1) et à l’italien (5.1). L’ensemble du film et les bonus - à l’exception du commentaire audio ! - sont sous-titrés dans quatre langues (français, anglais, italien, néerlandais).

Les menus, sans grande originalité, voire un peu niais, sont tantôt animés et musicaux tantôt fixes et muets ; ils demeurent toutefois assez clairs. Le film est découpé en trente-deux chapitres. Cette édition est soignée dans son ensemble mais l’authoring est un peu décevant. Quelques suppléments honnêtes complètent le film.

Bonus - 3,5 / 5

L’éditeur propose des bonus dont l’intérêt varie suivant le contenu :

Ici, le Making Of de 33 minutes est davantage un témoignage des principaux protagonistes de ce projet qu’un réel document de tournage. Que ce soient Rob Reiner, Billy Crystal, Nora Ephron ou Meg Ryan, tous se souviennent, non sans plaisir, de ce qu’a représenté ce long métrage dans leur carrière. On y apprend, en outre, que Rob Reiner a été très largement inspiré par sa propre vie amoureuse de l’époque… Dans la vie, grand ami de Billy Crystal, il trouva chez lui, un parfait alter ego pour transcrire avec humour à l’écran sa névrose affective.
Le commentaire audio du réalisateur est très riche en anecdotes. Malheureusement non sous-titré, on y apprend notamment que de nombreuses scènes ont été tournées en une seule prise !
On pourra également se réjouir de voir incluses sept scènes inédites en VOST. Elles sont toutefois assez anecdotiques et chacune de très courte durée.
Il est sympathique de visionner également le clip « It Had To Be You » de Harry Connick Jr, alors âgé de 20 ans et petit génie du Jazz New Orleans américain ; à travers la BO du film, il allait se révéler au grand public.
Une traditionnelle bande-annonce d’époque en VOST conclut la partie suppléments de cette édition.

Il est à noter qu’aucune biographie ni filmographie nous est proposée.

Image - 4,5 / 5

Partant d’un très beau master, l’image est admirablement bien compressée. Les couleurs sont douces, richement contrastées ; les contours sont fins et précis. Aucun tremblement n’est à déplorer. Peut-être un léger scintillement sur une scène et, ici et là, quelques très légers rougissements des visages. Toutefois, l’ensemble reste excellent. A titre d’exemple, les plans larges de Central Park avec son feuillage automnal flamboyant sont absolument superbes.

Son - 4,5 / 5

Un DD 5.1 dans les trois langues proposées. Très peu d’effets surround ou arrière. Le son provient surtout de la voie centrale. Les dialogues qui en émanent sont très clairs dans les trois langues proposées. VO et VF font jeu égal ; la version italienne semble un peu moins dynamique.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Panasonic TX PK20F 16/9 82 cm 100 Hz
  • Sony 535
  • Sony STR-DE 545
  • Enceintes Sony : frontales (SS MF415), Surround et centrale (SS CR290), caisson de graves Sony SAW M
Note du disque
Avis
Multimédia
Quand Harry rencontre Sally
Bande-annonce VOST

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