Réalisé par Steven Brill
Avec
Adam Sandler, Patricia Arquette et Harvey Keitel
Édité par Metropolitan Film & Video
Dans le monde des ténèbres, l’heure est venue pour Satan de
passer le flambeau à l’un de ses trois fils - Adrien, Cassius
et Nicky. Mais, considérant qu’aucun d’eux n’est encore près
pour accomplir cette lourde tache, le maître des lieux décide
de garder sont trône et de veiller lui-même sur le bon
équilibre entre le bien et le mal qui doit régner sur Terre.
Adrien et Cassius, n’acceptant pas la décision prise par leur
père, s’échappent sur Terre et bloquent l’entrée à l’Enfer,
condamnant Satan à une mort certaine. Nicky est alors chargé
de capturer ses deux frères et de les ramener au plus vite en
enfer…
De prime abord, on ne peut que constater l’énorme casting dont
s’est entouré Adam Sandler pour son film : Harvey Keitel,
Patricia Arquette, Reese Witherspoon et Quentin Tarantino,
pour ne citer qu’eux…
Mais la seule réussite est bien d’avoir su réunir autant de
grands noms sur un film si pénible !
Car « Little Nicky » n’est pas une un bon film… loin de là !
D’un ennui à mourir, le film voyage entre le film vulgaire à
la sauce South Park et le conte pour enfant, mélangeant ainsi
deux genres complètement incompatibles et ne se créant aucune
identité…
De très jolis menus, animés et musicaux, avec de belles
transitions. Possibilité de changer de piste audio à la volée
et de voir le film en VO non sous-titré. Qualité technique
irréprochable.
Seul petit défaut : les deux commentaires audio n’ont pas été
sous-titrés…
La note aurait pu être plus élevée, si seulement les deux
commentaires audio avaient été sous-titrés. Une
nouvelle fois, on se demande où est l’intérêt d’inclure de
tels suppléments, s’ils ne peuvent être compris par la
plupart…
Le making of débute par des interviews des acteurs
principaux et se poursuit avec la réalisation des effets
spéciaux et des costumes… Sans être totalement passionnant,
il nous en apprend quand même pas mal sur le film.
Vient ensuite un document sur le genre musical Heavy
metal. On y apprend vraiment beaucoup sur ce style de musique,
de sa création, son évolution et son développement artistique.
Même si un nombre impressionnants de scènes coupées
sont offertes sur le disque, vingt et une au total, cela
n’empêche pas qu’elles soient d’un intérêt minime… Rien de
nouveau est apporté au récit, sauf, peut-être, dans la fin
alternative…
Pour les amateurs, on trouve un clip vidéo : « School of
Hard Knocks ». Les adeptes des bonus cachés en
trouveront un deuxième : « 1984 » de Ronnie James Dio.
Restent les habituelles filmographies et bandes-annonces. Sont
présentés : Family Man, 15 minutes,
Les Âmes perdues ainsi que Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau
et « Little Nicky ».
Magnifique ! Le master utilisé est merveilleux, et propose des couleurs éclatantes et définition exemplaire. Les tons rouges de l’Enfer sont ainsi superbement retranscrits. Un bonheur pour les yeux !
Les pistes en VF et VO 5.1 offrent un spectacle équivalent.
Une bonne dynamique, avec des basses profondes et des effets
surround très réussis, vient illustrer l’action du film.
La piste DTS en version originale surpasse très nettement les
pistes 5.1. Doté d’une pêche impressionnante, grâce à des
graves et des effets surround plus puissants, elle saura vous
faire profiter pleinement de votre installation.