Réalisé par Milos Forman
Avec
John Savage, Treat Williams et Beverly D'Angelo
Édité par MGM / United Artists
Milos Forman, le talentueux réalisateur d’Amadeus,
Vol au-dessus d’un nid de coucou ou plus récemment de
Larry Flynt et Man on the Moon a mis en scène
en 1979 cette célèbre comédie musicale hippie. La tâche
s’avérait diffcile et périlleuse mais entre les mains de
Forman, spécialiste des sujets hors-normes et dérangeants,
cette adaptation cinématographique est une belle réussite.
« Hair » confirme certaines grandes qualités du réalisateur :
sens du récit et de la narration, maîtrise du cadrage et
parfaite direction d’acteurs.
Pour rappel, « Hair » nous raconte l’histoire d’un jeune homme
qui part à New York à la fin des années 60 afin de se rendre
au centre de recrutement de l’armée. En chemin, il tombe au
beau milieu d’une manifestation de hippies anti-Vietnam et
fait la connaissance d’une bande de joyeux pacifistes. Parmi
eux se trouve Sheila. Il ne va pas tarder à en tomber
amoureux. Pour toute la bande, c’est le début d’une grande
aventure au dénouement final inattendu…
Précision importante : ici, pas de 16/9 anamorphique. Le
format vidéo est donc un 4/3 alors que l’original est en 1.85.
Le film est sous-titré dans de nombreuses langues mais, du
fait de l’absence d’anamorphisme de l’image, les sous-titres
sont à moitié « mangés » par le bas de l’écran d’un téléviseur
16/9 !
Le choix des langues est limité à l’anglais, au français, à
l’italien, à l’allemand et à l’espagnol. Quant à eux, les
menus sont fixes et muets ; ils sont niais et d’une
affligeante tristesse malgré leurs couleurs « flower power ». Le
film est découpé en 24 chapitres. Pour tout supplément, seule
une bande-annonce nous est offerte.
Une bande-annonce en VO et c’est tout…
L’absence d’anamorphisme est très gênante sur un téléviseur 16/9. Principale conséquence : les sous-titres sont « mangés » par le bas de l’écran. Heureux donc, pour une fois, les possesseurs de 4/3 ! En outre, à la vue des premières images, nous avons craint le pire : les plans du début du film contenaient beaucoup de taches. En dépit de quelques altérations présentes ici et là sur la pellicule originale, tout s’est très nettement amélioré par la suite : l’image est belle, bien contrastée, nette, stable et sans effets de compression indésirables.
La version originale profite d’un remixage en DD 5.1 très dynamique. Les dialogues clairs et les cinq enceintes répartissent la musique avec clarté et dynamisme. Le film est présenté en mono dans toutes les autres langues. Il n’en perd pas pour autant de son dynamisme et la VF, en particulier, est très convaincante.