Après l’excursion sur la Lune pour faire le plein de fromage.
Après avoir été aux prises avec un pingouin criminel. Après
avoir eu des démêlées avec un « Terminadog ». Et après avoir
combattu la malédiction du lapin-garou, revoici les deux
plus célèbres personnages de plasticine dans un nouveau court
métrage.
Reconvertis dans la boulange, Wallace et Gromit vont devoir
faire face à un serial killer de boulangers. Suspense, gags et
clins d’oeil cinématographiques (« Ghost » et « Aliens » entre autres),
qui forment la recette gagnante de ces aventures depuis le deuxième
court métrage, sont bel et bien présents ici.
D’ailleurs, on se demande si la « licence » ne commence pas à tourner
en rond. Le schéma devient répétitif et mis à part le premier court
métrage qui est surtout poétique et contemplatif, les trois autres
se ressemblent beaucoup dans leur structure narrative.
Heureusement, les trouvailles et rebondissements sont nombreux et
évitent que l’on s’ennuie dans ce « Sacré pétrin ».
En attendant le prochain long métrage, c’est donc avec un immense
plaisir que nous retrouvons « l’intégrale » des courts métrages
des deux fanas de fromage.
Menus animés et sonorisés, jaquette intérieure et DVD décorés aux couleurs de l’univers de Wallace et Gromit. Le but ici est simple : proposer les 4 courts métrages aujourd’hui disponibles. C’est chose faite, dans leur état actuel et avec suffisamment de bonus pour prolonger le plaisir.
Il existe déjà de par le monde, une certaine quantité de reportages,
making of, interviews et autres. Ici, M6 en a retenu deux :
Le premier, le plus intéressant des deux, est un making of/interview
de Nick Park réalisé au moment de la réalisation du « Mauvais pantalon ».
En moins de 25 minutes, Nick Park revient sur son enfance, sa vocation,
sa carrière, ses personnages fétiches et sur les difficultés particulières
imposées par l’animation image par image. Intime, concis et informatif,
on aurait pu en écouter et en voir bien plus.
Le deuxième élément de cette rubrique est un très très rapide coup
d’oeil aux effets numériques utilisés dans « Rasé de près ». Moins de 5
minutes, quasiment muet (les explications sont écrites à l’écran - en VOST),
ça donne surtout envie d’en savoir plus…
Cerises sur le gâteau, M6 a eu la très bonne idée d’aller demander au
studio Aardman les dix mini-courts métrages « Les improbables inventions
de Wallace » (VOST uniquement). Dix inventions de Wallace qui tournent mal et qui sont
le prétexte à de nouveaux gags animés. On retient surtout Le « Tellyscope »
et le « Snoozatron », modèles typiques de la flemme et du sans-gène de
Wallace. Chose très étranges : les sous-titres sont ici quasiment au
milieu de l’image.
Dommage que les commentaires audio, annoncés un temps, ne soient finalement
pas eu rendez-vous.
Le défaut majeur de ce DVD est l’absence de remastérisation des sources les plus anciennes (les deux premiers courts métrages en particulier). Du coup, on passe du franchement passable au tout à fait acceptable entre les 4 courts métrages. Les très grandes diagonales feront les frais d’un certain manque de définition et d’une compression inégale. À noter que seul le dernier court métrage est en 16/9, les 3 premiers étant au ratio 1.37.
Pistes stéréo en VF et VOST. Étant donné, là aussi, que les sources sont étalées dans le temps et n’ont bénéficié d’aucune remastérisation, le résultat sonore global est assez quelconque. Plus que jamais, nous conseillons la VOST plutôt que la VF car cette dernière est toujours plus plate et surtout, Wallace change de doubleur à chaque court métrage…