Réalisé par Sam Raimi
Avec
Liam Neeson, Frances McDormand et Colin Friels
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Tout s’envole en un éclat : la carrière du brillant physicien Peyton Westlake, son visage, ses mains, sa lucidité mentale, son futur. Ce qui reste est un être affreusement mutilé, la force décuplée par son adrénaline, qui promet de se venger de ceux qui lui ont arraché ses rêves. A mi-chemin entre « Frankenstein » et « RoboCop », « Darkman » est une comic-strip pour adultes, avec un goût inébranlable pour la low-tech et les artifices du cinéma avant le numérique. Sam Raimi offre un nouveau visage à la justice… et à la loi des sequels, qui se feront sans lui et sans Liam Neeson. Les cameos ne se comptent pas, de Bruce Campbell (l’acteur fétiche de Raimi) à John Landis.
Après les longues attentes des fans de Raimi, on aimerait pouvoir dire que cette édition DVD de « Darkman » récompense la patience. Hélas, c’est loin d’être le cas. Au lieu de soigner le film, Universal donne l’impression de s’être contentée de retranscrire en Z2 l’édition nord-américaine (avec une image vidéo assez calamiteuse). Les suppléments ne sont pas à jour, et aucun élément visuel du packaging ne permet à « Darkman » de s’élever au dessus de la moyenne.
Une fois n’est pas coutume, Universal se daigne d’offrir la bande-annonce en VOST. Sur les filmographies, le Studio retombe vite dans sa manie de copier-coller des écrans de l’édition Z1, et offre des données totalement dépassées. Comme d’habitude, les notes de production sont intéressantes, et elles le seraient encore plus si elles étaient traduites dans les langues européennes.
Une vraie déception. Les couleurs sont fades et délavés, les scènes sont granuleuses (même celles sans FX), et les arrière- plans sont mal définis. Et pour couronner le tout, le copie est plutôt sale, et elle n’offre pas au master toute la définition qu’on souhaiterait.
Bonne définition à l’avant et de la voie centrale. On ressens bien que Sam Raimi a beaucoup aimé la bande son de Danny Elfman. Les pistes VO et VF sont en simple Pro-Logic, et l’exploitation des effets Surround est plus que limitée. En revanche, la VO et la VF sont sur un pied d’égalité.