La sortie simultanée de Popeye et ses amis et de Popeye & compagnie
par Warner Home Video, dans sa collection Warner Kids, vient
combler, en partie, le vide laissé par le retrait des sept
coffrets édités en 2005 par Elephant Films.
Nous retrouvons avec plaisir Popeye the sailor man, le fameux
marin gouailleur (avec la voix éraillée de Mark Spencer), mal
embouché, mais dégourdi et fort comme un turc dès qu’il a
ingurgité, d’une seule goulée, le contenu d’une boîte d’épinards,
sans ouvre-boîte. Il pourra, une fois dopé, soulever un bulldozer
comme si c’était un simple fétu de paille. Cette force herculéenne
lui sert souvent pour déjouer les mauvais pièges que lui tend
l’infâme Bluto/Brutus, mastodonte surmonté d’une petite tête
disparaissant à moitié derrière une épaisse barbe noire et d’épais
sourcils broussailleux. Tout ça pour les beaux yeux de la chère
Olive Oyl, maigrichonne asperge, épouse de Popeye, avec lequel
elle a mis au monde un bébé fouineur qui se traîne dans tous les
coins, emmailloté de bleu.
Ces six petits films irrévérencieux sont, espérons-le, le début de
l’édition des quelques 200 réalisés par Dave Fleischer de 1933 à
1957, à partir des personnages de bande dessinés imaginés par E.C.
Segar.
Menus très simples, en anglais, offrant un choix de 6 langues, dont le français et 8 sous-titres, notamment français et anglais.
Aucun supplément !
L’image est assez propre, avec un fourmillement perceptible, en
particulier sur les séquences introductives de chaque épisode.
Les couleurs sont parfois un peu ternes, surtout les rouges.
Une qualité acceptable, compte tenu de l’âge de ces petits films.
Son mono 1.0, clair, avec étonnamment peu de souffle.