Réalisé par Tom Shadyac
Avec
Robin Williams, Monica Potter et Philip Seymour Hoffman
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Patch Adams est un étudiant en médicine qui veut subvertir le premier commandement de la profession : il croit dans la vertu thérapeutique du rire, et il veut rapprocher le docteur de son patient. Inspiré d’une histoire vraie, ce film permet à Robin Williams de retrouver le registre aigre-doux de Le Cercle des poètes disparus . Une oeuvre à fortes teintes sociales, qui représente une première pour son réalisateur (Tom Shadyac), qui vient du pur slapstick.
Un bel effort de technologie et de savoir-faire : à chaque titre, Universal améliore la qualité des ses DVD européens. Cela dit, le label « Edition Collector » semble vraiment excessif pour définir les contenus du disque, d’autant plus que les menus et certains extras demeurent en langue anglaise uniquement. Un détail curieux : avec « Docteur Patch », la filmographie complète du réalisateur Tom Shadyac (à l’heure où nous écrivons ces lignes) est disponible en DVD en France.
Quelqu’un se porte t-il volontaire pour expliquer à Universal que tout le monde ne parle pas anglais couramment en Europe ? Ce DVD Collector marche un peu à sens unique, car une bonne moitié des extras sont en VO sans sous-titres : le commentaire audio (intéressant) du réalisateur, la bande-annonce, les notes de production et les bio-filmographies. Les non- anglophones pourront se rabattre sur un documentaire de 17 minutes sur le tournage (pas vraiment exceptionnel) et surtout sur le bêtisier du film : ces documents sont en VOST.
Une photo lumineuse, réaliste et brillante. On dirait que Universal s’amuse sur chaque nouveau DVD à faire exploser la barre du bitrate le plus élevé. Le résultat est payant : les images régurgite de petits détails et des nuances que l’homevidéo ne savait pas restituer auparavant.
Les 4 pistes audio du DVD présentent une configuration inhabituelle en 5.0. Ce n’est pas vraiment un handicap, car on ne voit pas comment le sujet du film aurait pu exploiter les infra-graves du caisson. La VO et VF prêtent beaucoup d’attention aux moindres détails, et offrent une excellente localisation de l’espace sonore. Du grand art.