Réalisé par Leo McCarey
Avec
Cary Grant, Deborah Kerr et Richard Denning
Édité par 20th Century Studios
C’est avec plaisir que l’on retrouve Gary Grant, le charmeur
pince-sans-rire des films d’Hitchcock, dans cette comédie
romantique hollywoodienne des années 50. A ses côtés, l’actrice
qui reçut le plus long baiser de l’histoire du Septième Art
Tant qu’il y aura des hommes, la séduisante Deborah Kerr…
Un de ces duos de rêve dont le cinéma américain a souvent tiré
le meilleur parti… Un film léger, élégant, avec ce qu’il faut
de belle musique, d’humour et d’eau de rose…
L’histoire est celle de Lois Clark (Gary Grant), un riche playboy,
qui, sur le Transatlantique devant le ramener vers sa fiancée,
rencontre la jeune Terry Kay (Deborah Kerr)… Il en tombe éperdument
amoureux… Ils se promettent de se revoir six mois plus tard au
sommet de l’Empire State Building… Mais un événement imprévu va
bouleverser leur plan… Préparez vos mouchoirs…
Une édition sobre aux menus fixes et muets mais assez raffinés. Ils sont, en tout cas, en osmose avec l’esprit même du film. Pour le reste, rien de bien surprenant : un 16/9 anamorphique, quatre pistes sonores dont l’originale remixée en D.D. 2.0 surround. Petit défaut et spécialité de la maison : lorsque l’on regarde le film, il faut passer par le menu audio pour changer de piste linguistique ! Quant à eux, les sous-titres sont en français, en anglais, en grec, en italien, en espagnol et en néerlandais ! Quelques suppléments anecdotiques complètent une édition sans grande imagination.
Peu de bonus à se mettre sous la dent.
Quatre bandes-annonces d’époque en VO : Elle et lui,
Qu’elle était verte ma vallée, Le Mur invisible et
Eve.
Une petite galerie d’images du film… juste pour faire dire…
Aucune filmographie, aucun document de tournage ! C’est bien dommage !
Un Technicolor d’époque… Difficile donc d’éviter les saturations des couleurs ainsi que les scintillements et les tremblements. Là où le bât blesse, c’est que le transfert en DVD offre une image extrêmement pixelisée et assez sombre… Les détails de premier et second plans se sont envolés, les contours sont loin d’être fins etc…
On ne peut pas dire que le remixage en D.D. 2.0 surround de la piste originale fasse vraiment la différence avec une simple piste mono. Certes, le dynamisme est au rendez-vous mais les effets surround et latéraux sont quasiment absents. La VF en mono jouit d’un bon dynamisme et d’une bonne clarté d’ensemble même si elle paraît un peu plus aiguë que la VO. Les versions italienne (mono) et espagnole font sensiblement jeu égal avec la VF.