Les 12 travaux d'Astérix (1976) : le test complet du DVD

César et Rome sont ridicules : cette satané bande de Gaulois irréductibles ne cesse de ridiculiser les légions romaines à grands coups de baffes et de poissons pas frais. C’est à se demander si ce sont des hommes ou des Dieux… c’est ce que César veut éclaircir quand il propose aux Gaulois d’effectuer 12 travaux (comme Hercule jadis mais avec des épreuves revues au goût du jour). Si ils réussissent, César capitulera et Rome sera Gauloise. Ce sont bien évidemment Astérix et Obélix qui s’y collent avec leur bonne humeur légendaire. Sur un scénario inédit en BD, Uderzo et Goscinny (accompagnés de Pierre Tchernia) s’en donnent à coeur joie ! Les gags sont nombreux (il y en a d’ailleurs pour tous, petits et grands) et les épreuves stupéfiantes de stupidité ! Un vrai régal d’humour décalé. Les fans de la BD ne peuvent pas passer à côté !

Cette série de long métrage d’animation mise en boîte par Citel fait vraiment preuve d’originalité et de simplicité. La jaquette présente le chapitrage sur sa face interne (boîtier transparent). La sérigraphie est très soignée. Par contre, les informations techniques sont vraiment éparpillées sur toute la jaquette : langues et sous-titres devant; format image, nombre de couche et durée derrière en haut; nature de l’encodage sonore (il manque quand même le nombre de canaux) et zone du DVD à l’arrière aussi mais en bas… c’est pas très grâve, mais on commence à se faire à l’habitude de tout trouver dans un petit cartouche. Les menus du disque sont tous sonorisés, mais c’est un peu répétitif au bout de quelques instants de navigation.

7 fiches présentant les personnages principaux de la célèbre BD; 14 affichettes cinéma qui sont en fait les photos d’exploitation que l’on voit dans les vitrines des cinéma et 2 fiches présentant les biographies d’ALbert Uderzo et René Goscinny. Mais concernant ce dernier, vous pourrez vous jeter sur l’excellent documentaire de 88 minutes (production INA et Arte) qui retrace toute la carrière de ce scénariste qui fût à l’origine du succès d’Astérix, de Lucky Luke et Iznogoud. Il fût également le fondateur du 1er magazine de BD en France : Pilote.

La définition est plutôt bonne, mais la compression a laissé quelques traces par-ci, par là… Un « effet calque » (non permanent) se fait en effet sentir sur certaines scènes. En fait, c’est tout l’encodage qui est irrégulier car alternant des scènes très contrastées et très bien définies avec d’autres un peu plus floues et plus pâles… étrange…

La bande son d’origine est en mono, donc pas de miracle ici. Le son est néanmoins très clair, réparti sur les deux enceintes principales ce qui est plus agréable que le mono sur la centrale que l’on trouve chez certains éditeurs. On pourra s’amuser à zapper entre les langues pour s’appercevoir que la VF est tout de même la plus riche en jeu d’acteur et en ambiance sonore (sans vouloir être chauvin).