Réalisé par Robert Rodriguez
Avec
Antonio Banderas, Salma Hayek et Joaquim de Almeida
Édité par Sony Pictures
Déjà un classique ? Le premier « grand » film de Robert
Rodriguez (« El Mariachi », la v0.1 de Desperado était en effet
plus une oeuvre de famille avec la maman au montage, le cousin
à la musique et le petit Robert à la caméré super 8…), a
pour séduire : la classique histoire de vengeance qui a fait
les grandes heures des Westerns, l’amour au coin de la rue
(avec Salma Hayeck, on pourrait tomber pire), l’humour, les
combats (avec les ralentis à la John Woo), et la musique
latino à vous donner des envies de flamenco.
Les acteurs s’éclatent, Steve Buscemi est impayable, et même
le copain Trantino vient nous faire un numéro de comique qui
ne peut laisser froid.
Bon, il ne faut pas abuser. Ce n’est pas parce qu’on fait un
DVD orienté prouesse sonore et visuelle avec seule le film
(zéro bonus, c’est le motto de ces éditions « SuperBit ») qu’il
faut nous faire des menus à la tchéchène !! Voyez nos captures
écran, c’est affligeant. Non seulement ce n’est pas du tout
adapté au film (menu générique), mais en plus c’est moche.
Bon, un point noir aussi au fait de n’avoir pas de VO 5.1 DD. Les
amateurs de belle image qui n’ont pas d’installation DTS
devront se rabattre sur la VF pour avoir un beau son. Très
dommage. Une piste 5.1 DD à la place de la 2.0 DD aurait-elle
pénalisée tant que ça la qualité d’image ? J’en doute.
Cette critique a été réalisée sur un « DVD Test », et donc sans
packaging. Nous ne savons pas à l’heure actuelle comment seront
la jaquette et le disque (sérigraphie ou non, etc…).
Note importante :
En raison de la spécificité de ces DVD, les suppléments ne
sont pas applicables. La présence d’un 5 dans les bonus sert
juste à équilibrer la moyenne. La note globale du DVD s’appuie
uniquement sur les 3 autres sections.
La claque. Je n’avais jamais vu une image pareille. Pourtant
il y a bien d’autres DVDs magnifiques, comme 1001 Pattes, ou
Magnolia Zone 1, mais là ça n’a rien à voir.
Réellement aucun artefact MPEG visible : pas le moindre pixel
en vue, pas la moindre saccade de mouvement, pas le moindre
fourmillement, rien. Mais ce n’est pas tout ! En fait, l’image
donne une impression de film « argentique », avec les scratchs
d’image en moins. Ceux qui ont vu des projections numériques
au Cinéma me comprendront, c’est pareil !
Donc une image complètement lisse, sans le moindre défaut,
et avec des couleurs d’un réalisme inégalé. Ah la belle rouge !
ah la belle peau (oh oui Salma… ). Regardez le générique,
comme les lettres du titre en rouge vif se détachent sur
la texture du fond en ampoules lumineuses. Pas un seul « bavouillis »
de rouge, pas un seul moiré sur la texture de fond, rien, tout
est simplement parfait. Du grand art !
On a aussi apprécié le fait que l’image soit réellement
« plein cadre » (occupe tout l’écran en largeur, alors que
bien souvent, les éditeurs laissent une petite bande noire
à gauche et parfois à droite pour accomoder les téléviseurs
qui ont tendance à « manger » le début du signal ligne).
Ouais. Le son est bon en VF 5.1. Comme je le dis plus haut,
on aurait apprécié d’avoir une VO DD 5.1 à la place du dolby
prologique, pour ceux qui n’ont pas d’installation DTS, mais
bon, ce disque est résolument élitiste et les possesseurs
de belle installation ne seront pas déçus !
La piste DTS VO est d’une très belle tenue, tant en précision
qu’en dynamique. Il est difficile de comparer avec le DD 5.1
puisqu’entre VO et VF il y a forcemment des différences autres
que techniques !
A noter par ailleurs que le disque montre soit le jingle DTS
(The Digital Experience), soit le jingle DD (hélicoptère sur
la ville), selon la piste audio sélectionnée.