NieA_7 - Domestic Poor @nimation : Vol. 1 (2000) : le test complet du DVD

NieA_7

Réalisé par Takuya Sato

Édité par Déclic Images

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Le 29/11/2001
Critique

Connaissez-vous NieA_7 ? Un lutin blonde agréssif et adorable ; avec quelques années en plus dans les traits du dessin, elle serait presque sexy. Pour Mayuko, en revanche, NieA_7 est une emmerdeuse de rénommée planétaire. Un parasite qui vit dans un placard et ne pense qu’à bouffer, une sous- aliène dépourvue d’antenne et de l’habilité de faire fonctionner ses OVNI.

Traduction : dans le Japon des petits villages de campagne, un énorme vaisseau spatial est atterri dans les environs, et tout le monde s’en fiche. Les gens ont assez de problèmes avec l’argent, les études, le progrés, la contemplation d’une été idyllique qui va bientôt se terminer..

« NieA_7 » est la saga la plus space du moment. Pour donner quelques repères, il suffit de prendre « Tank Girl », « 3ème planète après le soleil » et un brin de …hum… « Le journal de Bridget Jones » (on aurait dit Banana Yoshimoto, si chacun de ses nouveaux romans vendait 300.000 copies comme en Italie, donc on reste sur « Bridget Jones »..). Ainsi qu’un style décalé à la « Lain », voire plus, puisque c’est la même équipe d’animateurs qui a conçu les deux…

« NieA_7 » apparaît comme une petite révolution dans l’univers de l’anime. Pas de belles aux grands yeux ronds, et pas de bagarres en slow-motion (ou tout court), mais un style new- wave qui ressemble à tout et à rien en même temps, et qui réussit à donner vie à un univers intemporel, à un rite de passage tragicomique sur l’adolescence, avec des situations tordantes - même pour le sense of humour occidental.

Bref, une saga-culte qui restera dans les annales, à consommer tout de suite avant qu’elle ne rentre dans les moeurs.

Présentation - 4,0 / 5

Hochez la tête vers la gauche. « NieA_7 » (prononcez « niiya underscore seven ») n’est pas une série comme les autres, et Déclic tient à le faire savoir. Le DVD s’accomode au style décalé de la saga : jaquette verticale « cinemascope » et originale, indications hilarantes à l’arrière, bordures latérales qui se suivent (à condition d’acheter les 3 DVD), disque sérigraphié de qualité. Le ton est donné, et le DVD devrait trouver des acheteurs au délà de la base hardcore des fans d’anime.

Les menus vont vaguement animés (pas assez à notre goût), mais très space. Les détails à thème, on les comprendras après avoir vu la saga. Déclic propose « NieA_7 » en VOST uniquement, et avec les sous-titres français imposés et incrustés dans le lot. A l’instar d’autres anime, le DVD laisse les choix de voir les épisodes avec ou sans génériques. Un petit bonus caché agrémente le disque. Un ensemble sympathique et cult, même si on regrette l’absence de contenus DVD-Rom (fonds d’écran, îcones..) au look&feel de NieA.

Bonus - 2,5 / 5

Un choix correct de contenus, mais pas de dimensions collector. Chacun des trois DVD offre les mêmes bonus, exception faite pour les bandes-annonces, qui changent sur chaque volume.

On commence par une série de fiches des personnages. Si les textes ne sortent pas de la norme, la présentation est originale. Pas une ligne en revanche sur les auteurs de la saga. Les lecteurs devront consulter la jaquette, pour comprendre qu’il s’agit de la même équipe de « Lain ».

On passe ensuite par le génerique du début, mais visible sans les credits. La section suivante, consacrée aux croquis, déçoit. L’univers de NieA_7 est si riche et décalé qu’on rêverait de voir tous les visuels de conception… mais il faut se contenter d’une vingtaine de croquis noir et blanc, assez charcutés par les limites de définition du DVD. Sur les sites Web, on trouve mieux..

Déclic assemble ensuite une série de bandes-annonces (ou plutôt des extraits et géneriques) d’autres titres : 4 autres saga anime sont présentes : « Blue Seed », « El-Hazard », « Lost Universe » et « Sol Bianca - The Legacy ». Il s’agit du seul bonus qui change sur chaque DVD.

On termine avec le bonus caché du disque. Sur l’écran des bonus, il faut se positionner sur « croquis » et se déplacer ensuite à gauche (ce qui met en surbrillance l’étoile sur le chapeau de NieA). On atterrit sur les génériques audio des chansons du début et de la fin « karaokables » (dans le sens où on peut lire le texte. Il y a aussi un petit équaliseur.

Image - 4,5 / 5

Rien à dire sur ce point : un encodage vidéo de très haute qualité, avec une définition et un rendu des couleurs au top. Dans quelques scènes, des lignages tremblotent un peu, mais on les remarque à peine. Dommage pour les sous-titres imposés, même si le japonais n’est pas exactement la première langue étrangère en Europe..

Son - 4,0 / 5

Un audio japonais très clair et linéaire (on peut même apprendre quelques mots), qui exploite correctement les voies frontales. Les Surround sont rarement mis à contribution.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony WEGA 16/9 82 cm
  • Sony PlayStation 2
  • Denon AVR-1801
  • enceintes frontales, centre et surround Davis Odyssée