Réalisé par Peter Chelsom
Avec
Warren Beatty, Diane Keaton et Andie MacDowell
Édité par Metropolitan Film & Video
Marivaudage à la ville et à la campagne pour Warren Beatty,
alias Porter Stoddard, un séduisant sexagénaire qui a réussi
sa vie. Marié à Ellie (Diane Keaton) et père de deux enfants,
Porter coule des jours heureux… jusqu’à ce qu’une pléiade de
ravissantes femmes - Nastassja Kinski, Andie MacDowell, Goldie
Hawn etc - lui fassent tourner la tête…
En compagnie d’acteurs confirmés, Warren Beatty s’en donne à
coeur joie dans ce vaudeville à l’américaine. Le film est
relativement plaisant et drôle mais malheureusement la
réalisation hybride de Peter Chelson (« Un amour à New York »,
Les Puissants, « Funny Bones ») n’est pas à la hauteur de sa
distribution.
Pour compenser cette faiblesse, Warren Beatty et ses compères
cabotinent un peu (trop) parfois…
Présentée dans un boîtier Amaray traditionnel, cette édition
s’ouvre sur un mini splash screen et un menu principal 16/9
animé et musical. Les sous-menus suivent à peu près cette voie
notamment le menu « chapitres » avec ses vignettes sonores et
animées toujours très agréables. Le film est découpé en trente
chapitres. VF et VO profitent d’un mixage en DD 5.1.
Nous sommes sensibles au fait que les sous-titres ne soient
pas imposés sur la VO et que les langues puissent être zappées
à la volée.
Quasiment rien de significatif à signaler… le minimum
syndical, pourrait-on dire. Jugez plutôt :
Quatre bandes-annonces (VOST) : outre celle de « Potins
mondains et amnésies partielles », vous trouverez celles de
Rush Hour 2, Harvard Story et Blow.
Filmographies sélectives : elles s’attardent au casting
principal et au réalisateur.
Le film est très récent et il profite d’un master propre. Cependant, on soulignera parfois un léger manque de netteté sur les plans larges et un certaine granulation des « ciels ». L’ensemble demeure toutefois très plaisant à regarder.
Avantage à la VF même si elle bénéficie d’un mixage en DD 5.1,
comme son homologue anglaise.
Leurs caractéristiques communes sont les suivantes : une bonne
localisation des effets et de la musique sur les cinq
enceintes. Cependant, la VF est plus claire au niveau des
dialogues ; en outre, elle distille de meilleurs effets
d’ambiance. En résumé, on peut affirmer que la piste française
a gagné légèrement en amplitude.