Réalisé par Corey Allen
Avec
Patrick Stewart, Jonathan Frakes et LeVar Burton
Édité par Paramount Pictures France
1987. 18 ans après la fin de la production de la première série, un
nouvel équipage pose le pied sur un vaisseau baptisé
« Enterprise ». NCC 1701-D, tel est le matricule de ce nouveau
vaisseau que beaucoup ne voyait voler qu’un an.
Mais la magie de Gene Roddenberry (le créateur de la série)
a opéré une fois de plus, et ce n’est qu’après 7 saisons
que l’Enterprise 1701-D a cessé d’apparaître sur les écrans
américains. En france, il aura fallu attendre le milieu
des années 90 pour découvrir (grâce à Canal Jimmy) cette
nouvelle série.
C’est alors toute une génération d’artistes qui avait grandi
avec la série d’origine qui a pu donner tout son talent pour
donner vie au Capitaine Jean-Luc Picard et son équipage.
Côté scénario, l’univers imaginé par Roddenberry ne cesse
d’être exploré et dévoilé tout au long d’épisodes qui n’oublient
jamais la mission que c’était donnée la première série : servir
de miroir à notre société. Ecologie, politique, éthique scientifique,
… tout y passe sans en avoir l’air. Mais la dimension divertissement
n’est pas oublié avec une bonne dose d’humour et d’action qui
timides dans la première saison sauront prendre leurs marques
dans les suivantes.
Deux spécificités dans le casting à noter tout de même,
l’arrivée dès le premier épisode d’un personnage très
dissipé en la personne de Q un être tout puissant qui n’aura
de cesse de venir troubler les missions de l’Enterprise tout
au long des 7 saisons et (attention au spoiler) la disparition
du personnage de Tasha Yar dans l’épisode 122, Denise Crosby
ayant souhaité quitter la série pour des raisons personnelles.
Un grand moment d’émotion pour la fin de cette première saison
déjà très prometteuse.
Une réussite totale au niveau du design ! Que ce soit ce coffret
magnifique (une exclusivité européenne) avec son digipack
qui se déplie pour offrir les 7 DVD qui complètent des diagrammes
de l’Enterprise; ou alors les menus qui raviront les fanatiques
de la série tant ils reprennent à la perfection les interfaces
des ordinateurs de Starfleet, bruitages y compris !
La navigation est plutôt simple avec un menu spécifique à chaque
épisode avec numéro et stardate pour choisir un chapitre ou
encore sélectionner la langue et/ou le sous-titre désiré.
Encore !!! Quand on pense qu’il va y en avoir autant dans chaque
coffret, on ne peut s’empêcher de s’impatienter !
Même si certains esprits chagrins attendaient des commentaires
audio pour les épisodes, ce qui est présenté ici renferme déjà
suffisamment de perles pour combler le fan ou le curieux.
Le déroulement de la mission, en l’an 1 est décomposé
en 4 parties spécifiques accessibles depuis le menu du DVD 7 :
- Le lancement : nous amène dans les coulisses des premiers
préparatifs et premiers coups de manivelle pour ce qui a été
une véritable résurrection de l’univers Star Trek. Depuis 1987,
la production de cette franchise ne s’est plus jamais arrêtée.
- Passage en revue de l’équipage : composé d’interviews
qui présentent les personnages et donnent aux acteurs l’occasion
d’expliquer comment ils sont arrivés sur le tournage d’un tel
pari pour l’époque.
- Le making of d’une légende : ici, les fondus de technique,
d’effets spéciaux et de petits secrets vont être servis grâce à une
visite des plateaux de tournage sur des points techniques spécifiques.
- Les missions mémorables : quelques épisodes servent de
prétexte pour donner des anecdotes ou des suppléments d’explication.
Il ne manque plus qu’un petit bêtisier pour rendre cette partie
vraiment parfaite.
65 minutes… ce n’est pas assez ! Vivement la saison 2 !
Rien qu’en observant les bitrates des épisodes, on se rend compte que le maximum n’a pas été fait. Il subsiste du grain et un certain effet de voile sur certains épisodes. L’oeil attentif pourra même déceler un peu de bougeotte sur certains éléments de l’image, signe d’une compression un peu violente. Mais si on y regarde pas de trop près, le spectacle vaut toujours le coup d’oeil surtout pour les fans habitués depuis de trop longues années à des VHS usées jusqu’aux bobines.
Joli travail de ce côté de la galaxie avec une remastérisation 5.1 pour la VO du meilleur effet. Ce sont surtout les ambiances et la musique qui en profitent tandis que les dialogues restent un peu en deçà. Pour les autres langues (dont le français), c’est stéréo (du dual-mono en réalité) pour tout le monde. Mis à part le doublage lui-même qui n’égalera jamais la version originale en termes de crédibilité, le mixage est plutôt bon et l’ensemble très agréable. Les francophones attendront avec impatience les dernières saisons où le son français devrait au moins atteindre le Dolby Pro Logic.