Réalisé par Pascal Labout
Édité par M6 Vidéo
Oubliant probablement le caractère imprévisible de l’attentat, certains ont tenté de refaire l’histoire, en imaginant le nombre des vies qui auraient pu être épargnées si la structure métallique des bâtiments avait été mieux protégée contre le feu ou si les services de secours avaient été mieux organisés.
Plus audacieux encore, d’autres soutiennent la théorie d’un complot : l’administration Bush aurait provoqué la tragédie pour justifier l’intervention en Irak !
Le document a le mérite de souligner le choix entre la circonspection, la prudence et la volonté farouche du pouvoir de revenir, au plus vite, à une vie normale : Wall Street rouvre ses portes le lundi 17 septembre et les habitants du quartier sont restés chez eux, rassurés par le communiqué du City Hall : la poussière qui a tout envahi et les fumées qui continueront de sortir des ruines pendant plusieurs semaines sont toxiques, mais à si faibles doses qu’elles n’entraînent aucun risque pour la santé.
Cette volonté a fait accélérer le déblaiement des ruines. Objets personnels et restes humains ont été transférés dans une décharge, alors qu’un minutieux inventaire des débris aurait nécessité des mois de travail sur le théâtre du drame, mais permis l’identification de plus nombreuses victimes.
C’est probablement la même volonté d’oublier au plus vite (ou de sauvegarder les finances des compagnies d’assurance ?) qui a poussé les autorités, pendant neuf ans, à nier tout lien de cause à effet entre l’événement et les troubles, physiologiques ou psychologiques, qu’il a pu entraîner.
La nouvelle tour numéro 1 est en cours de construction : culminant à 541 mètres, elle sera le plus haut building des USA ; la construction des six autres tours du nouveau World Trade Center devrait s’achever en 2015.
Pas suffisant pour adoucir les images cauchemardesques qui hantent les survivants ou les proches des victimes…
Moins spectaculaire que les événements relatés. Une image faite de documents d’archives et de scènes récemment filmées, probablement avec des moyens légers, d’une qualité cependant acceptable.
Son DD 2.0 ; les dialogues sont clairs. Bien qu’on nous impose une version en » voice over « (traduction simultanée en français des entretiens en anglais), alors que nous aurions apprécié de pouvoir choisir une version originale sous-titrée.
Pas de supplément.